Laâyoune: ouverture d’une enquête judiciaire

Sahara marocain: un soi-disant congrès constitutif d’une instance fantoche

Suite aux informations véhiculées sur la tenue du soi-disant congrès constitutif de «l’instance sahraouie contre l’occupation marocaine», le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête judiciaire à ce sujet, a annoncé mardi le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Laâyoune.

Cette enquête judiciaire, qui intervient eu égard à ce que cet acte représente en matière d’atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume et comporte des incitations claires à commettre des actes contraire au Code pénal, permettra de prendre les mesures juridiques adéquates pour préserver l’ordre public et donnera lieu à la sanction juridique pour atteinte à l’intégrité territoriale du Royaume, avec effet de dissuasion à la fois publique et privée garantissant la préservation des constantes nationales, a précisé le procureur général dans un communiqué.

Hamdi Ould Errachid

«Une tentative désespérée pour tromper l’opinion publique internationale»

La création d’entités fantoches fait partie des tentatives désespérées du «Polisario» et de son parrain, l’Algérie, d’induire en erreur l’opinion publique internationale sur les tenants et aboutissants de la question du Sahara, a affirmé mardi le président du conseil de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, Sidi Hamdi Ould Errachid.

«Ces entités n’ont aucune existence ou représentativité populaire», a-t-il souligné dans une déclaration à la MAP, ajoutant que ce sont les élus qui sont les représentants légitimes de la population du Sahara marocain.
«La représentativité légitime de la population est incarnée par les élus conformément aux normes démocratiques à travers le monde, ainsi que, dans le cas du Sahara, par les chioukhs et les notables», a-t-il dit.
M. Ould Errachid a noté que ce genre d’entités est un «recyclage» de cadres créés périodiquement par l’Algérie et le «Polisario» chaque fois que le Conseil de sécurité de l’ONU s’apprêtait à examiner la question du Sahara marocain.

Il a aussi insisté sur l’unité du territoire national de Tanger à Lagouira. «L’unité du Maroc est une et indivisible et la loi marocaine s’applique de Tanger à Lagouira sans exception aucune», a-t-il indiqué.

Les Marocains peuvent avoir des divergences sur les questions politiques, économiques ou sociales mais sont tous unis derrière SM le Roi dans le combat et la lutte pour la défense de l’unité de leur pays, a fait observer le président du conseil de la région Laâyoune-Sakia El Hamra.

Il a assuré que les habitants du Sahara suivent les traces de leur aïeuls dans la réaffirmation de leur attachement indéfectible et la Be’ia à SM le Roi et au glorieux trône alaouite, comme cela a été exprimé dans la Déclaration historique de Laâyoune adoptée par l’ensemble des partis politiques marocains en 2018, ajoutant que les populations de cette région sont constamment mobilisées pour mettre en échec toute tentative visant à porter atteinte à l’intégrité et l’unité territoriale du Royaume.

A ces manœuvres de l’Algérie et du «Polisario», a-t-il fait remarquer, le Maroc oppose le nouveau modèle de développement des provinces du sud et le plan d’autonomie, en tant que proposition crédible et sérieuse pour résoudre la question du Sahara.

M. Ould Errachid a mis l’accent sur la dynamique vertueuse que connaissent les provinces du Sud dans tous les domaines à la faveur de ce modèle de développement lancé par SM le Roi en 2015.

En dépit de l’impact de la pandémie du nouveau Coronavirus, a-t-il relevé, les chantiers de développements inscrits dans ce modèle avancent à un rythme soutenu, ayant contribué à la consolidation de la quiétude et de la stabilité qui prévalent déjà dans cette région.

Hamada Bouihi, président de l’Alliance du Sahara, de la démocratie et des droits de l’Homme

«Une gesticulation inutile du Polisario et de l’Algérie»

La création d’un cadre illégal et illégitime est une «gesticulation inutile» du «Polisario» et de l’Algérie qui se répète à l’approche de l’examen de la question du Sahara par le Conseil de sécurité de l’ONU, a affirmé le président de l’Alliance du Sahara, de la démocratie et des droits de l’Homme, Hamada Bouihi.

Les différentes composantes de la société civile sahraouie dénoncent vigoureusement la création de ce cadre illégal, illégitime et fantoche et invitent les organisations des droits de l’Homme à l’ignorer, a-t-il déclaré mardi à la MAP.

M. Bouihi, qui a passé une quarantaine d’années dans les camps de Tindouf avant de rallier le Maroc, a souligné que la proposition d’autonomie présentée par le Royaume est une solution qui garantit la dignité et le bien-être des habitants du Sahara et la préservation de leur identité culturelle, ajoutant que cette proposition est la seule et unique issue à ce différend régional.

Il a lancé un appel à la communauté internationale pour exercer des pressions sur le «Polisario» et l’Algérie en vue de contribuer à la recherche d’une solution politique et de compromis à cette question, qui n’est autre que le plan d’autonomie proposé par le Maroc.

M. Bouihi a fait remarquer que la persistance de ce conflit aggrave les souffrances des populations séquestrées dans les camps de Tindouf, dans le sud algérien, victimes de toutes sortes de privations et de violations des droits les plus élémentaires.

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