Le thème est axé sur le terrorisme

Amal Ayouch, héroïne d’une série policière produite par Canal+

L’artiste Amal Ayouch poursuit le tournage de son rôle dans une série produite par la chaîne française « Canal Plus », dont les événements se déroulent dans un contexte policier, où il est question de plusieurs sujets, notamment les attentats terroristes dans plusieurs pays africains.

C’est pour la première fois qu’Amal Ayouch coopère avec « Canal Plus », en incarnat le rôle « d’une avocate », sous la direction du réalisateur Mohamed Ahd Bensouda, avec qui elle a déjà collaboré dans le film « Derrière les portes fermées ».

Ayouch a déclaré dans un communiqué de presse qu’elle participait au tournage d’une série d’épisodes de la série, où elle est parmi les principaux héros, notant que dans l’un des épisodes elle joue le rôle de « Noura », l’épouse du commandant Emanuel, qui malgré la confirmation de la perte de son fils dans une attaque terroriste, elle continue à le chercher.

Ayouch a expliqué qu’elle tournait plusieurs scènes des dix premiers épisodes de la première saison en même temps, notant que c’est une œuvre qui en sera suivie par d’autres saisons, qui peuvent atteindre quatre saisons qui traitent de sujets qui intéressent les téléspectateurs marocains et africains.

La participation d’Amal Ayouch à la même série se limitera à tourner des scènes au Maroc, et n’accompagnera pas les staffs technique et artistique pour le tournage dans certains pays africains.

Outre Amal Ayouch, considérée comme l’une des figures les plus en vue dans le domaine du cinéma, la série, produite par Canal Plus, verra la participation de plusieurs stars du cinéma africain, notamment du Cameroun et de la Côte d’Ivoire. D’un autre côté, Ayouch sera préoccupée par la préparation d’une représentation théâtrale en Côte d’Ivoire, dont elle est l’héroïne, dans le cadre d’une tournée artistique hors du Maroc qui atterrira dans plusieurs pays.

En ce qui concerne les nouveautés d’Ayouch dans le septième art, elle a déclaré qu’elle était actuellement occupée à lire plusieurs scénarios de films pour jouer le rôle principal, mais qu’elle n’avait pas encore décidé de choisir le meilleur d’entre eux.

Native de Casablanca en 1966, Amal Ayouch est partie en France en 1984 pour y poursuivre ses études, où elle a obtenu son diplôme en pharmacie. Comédienne et conteuse, la star marocaine est l’une des figures majeures représentatives de la scène culturelle marocaine. Diplômée en 1998 du conservatoire municipal de Casablanca, elle a découvert sa passion du jeu à la fin des années 1980 auprès de Jacques Bioules à Montpellier (France) qui lui a proposé plusieurs rôles au théâtre. Elle perfectionne son art en suivant des stages auprès d’Ariane Mnouchkine, au théâtre du Soleil, Marc Paquien (de la comédie française), entre autres.

Au cinéma, elle joue dans des films tels que  Destin de femmes, Ali Zaoua,  les Anges de Satan,  Les Jeux de l’amour, Femmes en miroir, SottoVocce, L’Orchestre de minuit, Les Larmes de Satan… où elle incarne des rôles représentants de multiples facettes du Maroc. Elle est aussi présente dans des productions internationales, dans La Française, Palestina … Son parcours théâtral dans  Antigone,  En attendant Godot  de Samuel Beckett, Ophélie n’est pas morte de Nabyl Lahlou, ou encore l’adaptation de La Civilisation ma mère de Driss Chraibi,  témoigne de son amour pour les mots et le texte.

Passion que l’on retrouve dans ses lectures de poètes aussi bien contemporains qu’orientaux, mais qu’elle transmet aussi dans son engagement associatif et militant : marraine de l’association Solidarité féminine , elle a recueilli les témoignages de mères célibataires, et les a réécrit pour donner lieu à une pièce de théâtre «Violenscène», puis un livre «A haute voix». Elle est également membre fondateur de la Fondation des Arts Vivants, où elle milite pour la promotion du théâtre au Maroc et pour le rendre accessible à tous.

Plusieurs fois membre de jurys aussi bien nationaux qu’internationaux, on la retrouve notamment aux côtés de personnalités aussi éminentes que Francis Ford Coppola ou Jean Pierre Jeunet lors du 15e Festival International du film de Marrakech en décembre 2015.  En décembre 2001 elle est membre du jury Cinécoles du 1er Festival international du film de Marrakech, présidé par Marie-Christine Barrault. Et lors du 15e Festival du film de Bastia « Di E Culture Mediterranie», elle est aux côtés de Catherine Corsini, Robert Duval, Gérard Darmon …

Abdeslam Khatib

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