27e Congrès de la Confédération africaine d’athlétisme à Skhirat

Les statuts adoptés l’unanimité

La Confédération africaine d’athlétisme (CAA), réunie pendant deux jours, lundi et mardi à Skhirat à l’occasion de son 27è congrès annuel, a adopté à l’unanimité les statuts de cette instance sportive.

 Adoptés à l’unanimité des 48 fédérations présentes au vote sur les 54 affiliées à la CAA, ces statuts « s’inscrivent en parfaite adéquation avec la nouvelle stratégie de développement élaborée par l’instance continentale », a déclaré le secrétaire général de la CAA, le Sénégalais Lamine Faty.

 Cette adoption vient en application des recommandations de l’Association internationale des fédération d’athlétisme (IAAF), émises en décembre 2016 à Monaco et qui incitent les confédérations continentales à se mettre en conformité avec les règlements internationaux, tout en tenant compte des réalités locales de chacune.

 La désignation des vice-présidents des cinq régions de la CAA a également été un fait marquant de ces travaux.

 Plusieurs autres sujets étaient au menu de ce congrès, notamment la présentation du rapport d’activité 2016 et du rapport d’audit de la CAA, les préparatifs du 21è championnat d’Afrique seniors 2018, prévu à Asaba au Nigeria, ainsi que la 5è édition du championnat d’Afrique de cross-country programmée l’an prochain en Algérie. L’événement a connu aussi la nomination du Mauricien Vivian Gungaram au poste de représentant de la CAA à l’IAAF, en remplacement du Kényan Davido Okeyo et la création de l’équipe de coordination du développement technique en Afrique, dont les commandes seront prises par le Marocain Aziz Daouda, également directeur technique de la CAA.

La CAA a, à cette occasion, sollicité l’expertise de l’IAAF pour lutter contre le dopage et mis en place un calendrier des championnats d’Afrique jusqu’en 2020.

 

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La FRMA et la CAA ensemble pour le développement de l’athlétisme africain

Une convention de partenariat visant à développer l’athlétisme dans le Continent africain a été signée entre la Fédération royale marocaine d’athlétisme (FRMA) et la Confédération africaine d’athlétisme (CAA), mardi à Skhirat, en marge du 27-ème Congrès de la CAA à Skhirat.

 Paraphée par MM. Abdeslam Ahizoune, président de la FRMA et Hamad Kalkaba Malboum, président de la CAA, cette convention s’assigne pour objectif de mettre à dispositions des athlètes africains les infrastructures modernes et les moyens logistiques et techniques développés du Maroc.

 Ce partenariat, qui entrera en vigueur à partir du 1-er mars prochain (2018-2022), stipule également l’échange d’expertises entre les deux instances, au niveau de formation, technique et d’arbitrage.

 A cette occasion, M. Ahizoune a souligné que cette convention vient en application des Hautes instructions royales, contenues dans le message adressé lundi par SM le Roi Mohammed VI aux participants à ce rassemblement sportif.

« Le Maroc dispose de différents centres pour une pratique exemplaire de l’athlétisme, que ce soit dans les hauteurs des montagnes, sur les plateaux ou encore au bord de la mer », a dit M. Ahizoune, s’engageant en conséquence, en tant que président de la FRMA, à mettre en commun ses structures et conditions spatiales au profit de l’athlète et de l’athlétisme africains.

 « La convention est une nécessité juridique, mais sur le terrain nous aurons les bras ouverts à tous nos frères africains », a-t-il ajouté, souhaitant à tous les athlètes du Continent la bienvenue au Maroc, dès le mois de mars prochain.

De son côté, le président de la CAA a remercié SM le Roi Mohammed VI pour Son soutien et Sa contribution effective au développement du sport africain et à la garantie d’un avenir prospère à la jeunesse africaine, appelant par la même occasion à une synergie d’efforts pour accorder à l’athlétisme africain sa place méritée aussi bien au niveau continental que mondial.

 « Le partenariat entre la CAA et la FRMA s’inscrit en droite ligne avec les recommandations de l’IAAF visant la promotion de la coopération entre la CAA et les fédérations membres », a-t-il rappelé.

 Ces assises, qui réunissent une cinquantaine de fédérations membres, ont permis durant deux jours (09 et 10 octobre), à la CAA de se pencher sur la situation de l’athlétisme africain.

 

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L’Afrique et l’Asie s’allient pour l’intérêt de l’athlétisme

Le développement de l’athlétisme figure au centre d’une convention de coopération et de partenariat, conclue entre la Confédération africaine d’athlétisme (CAA) et l’Association asiatique d’athlétisme (AAA) mardi à Skhirat, en marge du 27è Congrès de la CAA.

 Signée par le président de la CAA, le Camerounais Hamad Kalkaba Malboum, et le président de l’AAA, le Qatari Dahlan Al-Hamad, cette convention vise à asseoir les bases d’une ligne d’action commune entre les instances africaine et asiatique et à échanger les méthodologies entre deux écoles différentes.

 Ce partenariat a également pour objectif de « mettre en place un processus d’actions collectives, à même de permettre aux deux parties d’échanger leurs expériences et expertises dans différents domaines », a précisé M. Dahlan qui intervenait lors de la cérémonie de signature de la convention.

En vertu de cette convention, les deux parties doivent travailler ensemble dans des domaines relevant du coaching, d’activités physiques et éducationnelles et de création de nouvelles infrastructures, et ce pour permettre aux athlètes des deux Continents de se former et de travailler dans des conditions propices.

 « Dans les deux Continents (Afrique et Asie), nous sommes confrontés aux même problèmes », a relevé le dirigeant qatari, assurant qu’il faut fédérer les efforts et prendre des initiatives fructueuses pour surpasser les obstacles et aller de l’avant.

De son côté, le président de l’Association internationale des fédérations d’athlétisme, le Britannique Sebastien Coe a indiqué que de telles conventions « marquent le début d’un voyage qui serait capable de promettre un bel avenir aux jeunes sportifs ».

 « Dans un monde plein de conflit, le sport est un véritable moyen d’éducation, qui nous permet de suivre le bon chemin et nous donne la possibilité de travailler tous ensemble dans un climat harmonieux », a conclu le double champion olympique du demi-fond.

(MAP)

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