60 ans, Walid Toufic garde toujours l’enthousiasme et la chaleur du début

Le chanteur libanais Walid Toufic est séduit par le soleil et le vent doux et agréable qui souffle sur la ville d’El Jadida, une ville mystérieuse et fascinante. Le chanteur, malgré ses 60 ans, garde toujours l’enthousiasme, la même chaleur et le même air électrique sur scène. 

Pas loin du centre de ville, une belle scène a été élevée par les organisateurs du festival Jawhara où des milliers d’estivants et de festivaliers se sont donnés rendez-vous pour écouter Walid.  Ce dernier qui a rappelé, lors de son point de presse jeudi dernier à El Jadida, ses nombreuses collaborations avec des artistes marocains dont Abdelhadi Belkhayat. «La chanson marocaine est très écoutée dans le monde arabe. Elle a pu se frayer une place parmi les autres chansons», a-t-il précisé lors de la conférence de presse.

 Pour Walid Toufic, le plus dur c’est de monter sur scène, de rencontrer le public et de chanter. «Il y a de belles voix marocaines et arabes sur scène. Je suis optimiste pour l’avenir de la chanson», a-t-il  déclaré.

En outre, dans ses concerts musicaux notamment au Maroc,  on voit sur scène des musiciens marocains. «J’aime bien collaborer avec des musiciens marocains. Le but n’est pas purement de se faire de l’argent, mais plutôt de procéder à des échanges artistiques», poursuit-il.

Avec la montée de la chanson commerciale, plusieurs voix ont choisi de prendre une pause. C’était peut être le cas de Walid Toufic. «Quand la voix trompe l’artiste et quand ce dernier perd son public, il faut que le chanteur dans ce cas prenne sa retraite  et cède la scène aux autres», enchaîne t-il.

Mohamed Nait Youssef

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