Du 15 décembre courant au 16 janvier 2021, la galerie d’art « L’Atelier 21 » ouvre ses portes pour l’exposition « L’œuvre en mouvement » de l’artiste peintre Mohamed Abouelouakar. Originalité, langage singulier et unique dans l’histoire des arts plastiques au Maroc.
Après un long parcours riche de créativité féconde, l’exposition « L’œuvre en mouvement » révèle, à la suite des précédentes, un recueil fondamental de figures, de symboles et d’atmosphères ainsi qu’une recherche formelle et stylistique qui allie une unité profonde à une diversité sans cesse renouvelée, comme l’indique la galerie dans son communiqué.
En effet, c’est une monographie intitulée « L’œuvre en mouvement » dédiée au travail de Mohamed Abouelouakar, est éditée par la galerie d’art L’Atelier 21 à l’occasion de cette exposition.
Il est à souligner que cet ouvrage, s’articule autour d’une œuvre majeure du peintre, « La Grande Odalisque ». Nous y retrouvons toutes les composantes qui font de lui un artiste à part dans la confrérie des peintres au Maroc.
L’un de ceux qui n’entretiennent pas de filiation avec la génération des pionniers, mais qui auront assurément une influence considérable sur les générations à venir, même si l’irréductibilité et le caractère sauvage de Mohamed Abouelouakar ne sont pas à proprement parler propices pour faire des disciples. Cette originalité, ce langage singulier, unique dans l’histoire des arts plastiques au Maroc.
Mohamed Abouelouakar est né en 1946 à Marrakech. Il s’est consacré à la peinture après un passage très remarqué en tant que réalisateur dans le cinéma. Le 7e art n’a eu de cesse d’influencer son œuvre peinte.
Les tableaux de Mohamed Abouelouakar sont influencés par le lyrisme russe et la miniature byzantine. Nombre de ses anciens tableaux se caractérisent par des couleurs vives et un foisonnement de figures qui ne laissent pas une parcelle de la toile sans traitement.
Nous retrouvons, dans ses œuvres, un corpus de figures, de symboles et une atmosphère, empruntés au répertoire occidental, mais toujours réinterprétés selon le prisme et les références de sa propre culture.