Les Lionnes de l’Atlas à l’épreuve du Groupe H
Le Maroc aborde sa première participation à la Coupe du monde féminine en optant pour un mélange de jeunesse et d’expérience, à quelques jour du démarrage de cet événement prévu du 20 juillet au 20 août prochain, en Australie et en Nouvelle-Zélande
« Le sélectionneur français, Reynald Pedros a fait le choix de mélanger jeunesse et expérience », relève le site web de la FIFA dans un article dédié aux joueuses clé de l’équipe du Maroc.
« Le Maroc aborde sa première participation à la Coupe du monde féminine de la FIFA après une accession historique en finale de la Coupe d’Afrique des Nations féminine de la CAF 2022 », souligne la même source, qui dresse le profil de cinq joueurs “potentiellement capables de faire la différence dans un groupe qui s’annonce palpitant”.
Evoquant Rosella Ayane, le site de la FIFA indique que cette attaquante de 27 ans est un élément clé dans la manière de jouer des Lionnes de l’Atlas, précisant que ses courses sans ballon permettent souvent de créer des espaces pour ses coéquipières.
“Lors de la Coupe d’Afrique des Nations, l’attaquante de Tottenham Hotspur a démontré ses qualités dans le secteur offensif. Adepte des percées dans les lignes adverses et dotée d’une grande faculté de compréhension de ses coéquipières, elle est déclencheuse de nombreuses actions dans le dernier tiers du terrain”, analyse l’article, ajoutant qu’en demi-finale du tournoi continental suprême en Afrique “elle a donné le ballon décisif de l’égalisation marocaine contre le Nigeria (1-1, 5 tab à 4). Elle a par ailleurs marqué deux buts dans cette compétition, dont un en finale contre l’Afrique du Sud (1-2)”.
Au milieu de terrain, Pedros fait confiance à Ghizlane Chebbak, née le 22 août 1990. L’article qualifie cette joueuse de l’AS FAR de “force motrice du milieu de terrain de l’équipe nationale”, qui “constitue un lien essentiel avec le secteur offensif des Lionnes de l’Atlas”.
Internationale marocaine la plus capée, qui a marqué à 21 reprises depuis ses débuts en sélection en 2008, la capitaine de l’équipe nationale a joué un rôle déterminant dans la qualification pour la finale de la CAN, « grâce à sa maîtrise exemplaire du ballon et à son penchant pour les actions offensives incisives », souligne-t-on.
En défense, les espoirs sont placés en Nesryne El Chad, qui forme un solide duo défensif avec Yasmin Mrabet. « L’arrière lilloise a joué un rôle crucial dans les matches de qualification, démontrant à la fois sa sérénité et sa combativité lors de la CAN », lit-on dans le site web de la FIFA.
En marquant lors du match de la phase de groupe contre l’Ouganda (3-1), El Chad est devenue la plus jeune Marocaine à trouver le chemin des filets en Coupe d’Afrique des Nations, à seulement 19 ans et 114 jours (elle est née le 13 mars 2003), fait-on savoir.
Au milieu du terrain, Élodie Nakkach (20 janvier 1995) est qualifiée par l’article de cadre de l’équipe du Maroc, dont l’expérience sera d’une grande importance pour la première participation du pays à une Coupe du Monde Féminine.
Douée d’une très bonne technique, la milieu de terrain du Servette Genève dispose également d’une excellente condition physique et se distingue par la précision de ses passes, affirme-t-on.
L’article s’intéresse également au profil de l’ailière Fatima Tagnaout (20 janvier 1999), une joueuse essentielle de l’AS FAR, qui “se distingue par des qualités techniques impressionnantes et une capacité à se frayer un chemin dans des espaces réduits sur les deux côtés”, ce qui en a fait “un élément essentiel de l’équipe de Reynald Pedros lors de la CAN 2022”.
« Habile passeuse et dribbleuse des deux pieds, dotée d’une frappe du gauche d’une très haute précision, Tagnaout jouera certainement un rôle de premier plan pour le Maroc en Australie et en Nouvelle-Zélande », note la FIFA.
L’équipe nationale féminine de football est logée dans le groupe H de la Coupe du monde, prévue du 20 juillet au 20 août 2023 en Australie et en Nouvelle-Zélande, aux côtés de l’Allemagne, la Colombie et la Corée du Sud.