- Benseddik: «non je ne suis pas pauvre, moi qui avais la chance d’avoir été un des élèves de feu Ali Yata»
- Rouhli: une véritable encyclopédie de la presse sportive
Un hommage amplement mérité a été rendu, mercredi soir, par le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) à un groupe de 26 journalistes représentant divers supports médiatiques, lors d’une cérémonie, organisée au théâtre national Mohammed V à Rabat, à l’occasion de leur départ à la retraite.
Cette cérémonie est désormais organisée tous les ans à l’occasion notamment de la journée nationale de l’Information en présence de plusieurs représentants de la presse marocaine.
Des distinctions et des attestations de mérite ont été remises aux journalistes fêtés, parmi lesquels figurent notamment Mohamed Rouhli de Bayane Al Youm et Mohamed Benseddik, de l’Agence Maghreb Arabe presse (MAP) et ancien journaliste des journaux Al Bayane du temps de feu Ali Yata.
Réagissant à des propos du secrétaire général du SNPM, selon lesquels, les journalistes fêtés vont prendre leur retraite aussi pauvres que le jour de leur arrivée au métier, Mohamed Benseddik, toujours méticuleux dans ses observations a estimé le contraire. « Non », dit-il. «Je vais sortir d’ici tout en ayant le sentiment que je suis le plus riche du monde», moi qui «avais la chance d’avoir été un des élèves de l’un des grands journalistes du siècle dernier qu’était feu Ali Yata».
«Non je ne vais pas jeter l’éponge. C’est quoi la retraite», s’est-il par ailleurs interrogé.
Quant à Mohamed Rouhli, il fait partie actuellement des grands spécialistes de la presse sportive au Maroc, à l’issue d’une carrière très riche, passée exclusivement à l’imprimerie Al Bayane, boulevard de la Gironde à Casablanca. C’est là où il a brulé toutes les étapes pour terminer en haut de l’échelle du desk sport de son journal.
C’est une véritable encyclopédie sportive, doté d’une riche mémoire sans faille. Les dates, les noms des sportifs, les évènements racontés dans le détail sont sa spécialité. Les auditeurs d’une station de radio qui bénéficie de ses services en savent quelque chose.
Plusieurs autres journalistes ont remercié le SNPM, tout en appelant à la réhabilitation de la profession.
Pour sa part, le secrétaire général du SNPM a rappelé la portée de cette cérémonie organisée tous les ans en reconnaissance des efforts des journalistes partis à la retraite.
M Tafsi