Alors qu’une partie de la classe politique dans notre pays s’ingénie à se lancer dans des débats stériles et des polémiques nocives, les problèmes du peuple, à différents registres, persistent toujours. La résolution des problématiques des couches déshéritées se situe, sans démagogie ni populisme, dans une politique de réalisme et de pragmatisme.
Cette conduite inféconde de la part de certaines entités partisanes, ne fait que ternir l’image de l’action politique, puisqu’elle nuit davantage à la confiance que tout le monde devrait préserver au sein du peuple.
Il convient de s’abstenir fermement à dénigrer ou médire qui que ce soit et s’atteler corps et âme, à consolider et rehausser de plus belle, les réformes et les réalisations tous azimuts. Il importe aussi, à cet égard, de valoriser les avancées notoires de la nouvelle constitution, en matière de gouvernance, d’obligations et de droits. La nonchalance et l’abandon ne mènent à rien ! Il serait beaucoup plus utile d’adhérer pleinement au processus de réhabilitation, en créant des initiatives pour résoudre progressivement les problèmes, en termes de formation, d’emplois, d’habitat, de santé…
Les grandes mutations, à la lumière de nouveaux dispositifs de la loi suprême, proviendraient, inéluctablement, des choix des élites aussi bien au niveau des instances locales et régionales. Il est bien certain que les peines des jeunes qui s’engouffrent dans le désespoir et le nihilisme, sont de plus en plus grandissantes. Mais, faut-il croiser les bras et attendre que la délivrance tombe du ciel ? La politique de la vérité est la plus noble des vérités!
Le combat était sans relâche pour hisser la voix de la vérité, pour le droit à l’expression, pour la démocratisation contre l’exploitation et l’oppression… Cela a été déployé dans les conditions de l’exil, de la torture, de l’incarcération, de l’extermination, au moment où certaines zones étaient carrément interdites, quoique dans la légalité. Aujourd’hui, cela continue à se faire, dans d’autres conditions, peut-être encore pires, face à la corruption, au blanchiment des fonds, de la dépravation… La lutte ne s’arrête guère, devant tous ces maux qui ne cessent de ronger la société et la tirer vers le bas.