Entrevoir l’avenir avec optimisme et détermination

Le peuple marocain célèbre, ce vendredi, le 57ème anniversaire de SM le Roi Mohammed VI, un événement de taille dans la vie de la jeunesse marocaine et une occasion renouvelée pour les fils de la Nation de réitérer leur adhésion au projet démocratique modesrniste initié par le Souverain et d’entrevoir l’avenir avec optimisme et détermination.

Depuis Son accession au Trône de Ses Glorieux ancêtres, SM le Roi Mohammed VI n’a cessé de multiplier les actions bénies en faveur de la jeunesse marocaine en vue d’asseoir les bases à la fois juridiques, économiques et sociales à même de lui garantir une pleine jouissance de ses droits et, partant, une contribution active au grand projet démocratique moderniste du Maroc d’aujourd’hui.

C’est ainsi qu’en 2002, SM le Roi a décidé de ramener de 20 à 18 ans l’âge de vote, une initiative qui stimule la force créative de la jeunesse marocaine en l’associant au processus de prise de décision et en lui permettant de participer à la gestion de la chose publique.
Cette décision a ainsi ouvert la voie à des centaines de jeunes pour siéger au sein des Assemblées élues locales et franchir aussi les portes de l’hémicycle.

SM le Roi a, d’ailleurs, souligné dans Son discours à l’occasion de l’installation des nouveaux membres du Conseil consultatif des droits de l’Homme (CCDH) et du wali de Diwan Al Madhalim en décembre 2002, que cette initiative « donnera, Nous en sommes persuadés, une puissante impulsion à la citoyenneté responsable et apportera du sang nouveau à la pratique démocratique dont vous trouverez que Notre Majesté est et restera encore et toujours le Premier des protecteurs ».

Le Souverain s’est dit convaincu que la jeunesse marocaine, « dont Nous partageons les préoccupations, tout comme Nous essayons de répondre à ses aspirations, assumera cette mission avec l’idéalisme et l’enthousiasme qui lui sont connus ».

L’impact de cette décision s’est largement reflété sur la moyenne d’âge des élus lors des dernières communales de juin 2009, dans la mesure où 18 % des candidats élus ont moins de 35 ans.

Elle a également contribué à éveiller la conscience de la jeunesse marocaine quant à la nécessité de participer massivement aux différentes échéances électorales et partant s’impliquer dans les choix des politiques publiques qui façonnent l’avenir du pays.

D’autres mesures sont à inscrire sur le livre d’or de la jeunesse marocaine. Elles se déclinent en actions novatrices encouragées par le Souverain et en projets qui propulsent le Maroc vers un avenir prometteur.

Il s’agit notamment de l’immense œuvre réalisée dans le cadre de l’Initiative nationale pour le Développement humain (INDH), des actions incitatives à l’investissement et à la promotion de l’emploi des jeunes et des activités génératrices de revenus. Le Souverain initie également d’importants projets dédiés à la formation des jeunes à l’occasion de Ses différentes tournées dans les provinces et préfectures du Royaume, l’objectif étant d’encourager la formation professionnelle et de rapprocher les établissements d’enseignement des bénéficiaires, ainsi que de promouvoir une formation au service du marché de l’emploi.

La formation et l’éducation, catalyseur de développement

L’intérêt accordé par SM le Roi Mohammed VI à l’éducation et à la formation procède de Son souci permanent de favoriser les conditions optimales du développement socio-économique du Maroc et de doter le pays de compétences à même d’accompagner le projet démocratique moderniste voulu par le Souverain.

SM le Roi a ainsi souligné, dans Son dernier discours à l’occasion de la fête du Trône, la nécessité pour l’ensemble des acteurs concernés de prendre des décisions courageuses pour assurer l’adéquation de la formation scientifique, professionnelle et technique, avec les exigences de l’économie moderne et de la promotion de la recherche scientifique et de l’innovation, ainsi qu’avec les impératifs de l’insertion dans l’économie de la société du savoir et de la communication.

La Haute sollicitude dont SM le Roi ne cesse d’entourer les sports et la jeunesse a fait du secteur un axe incontournable dans les choix des programmes et stratégies des pouvoirs publics, convaincus de sa forte contribution à la promotion socio-économique du Royaume et à son rayonnement international.

L’intérêt accordé aux sports est illustré notamment par les différentes actions entreprises en matière de développement humain dans le cadre notamment de l’INDH, l’objectif étant de réhabiliter le rôle du sport en tant qu’école de la vie citoyenne. Le sport, toutes disciplines confondues, a occupé une place de choix parmi les préoccupations du Souverain, en témoigne, le lancement de mégaprojets visant le renforcement des infrastructures sportives (construction de stades et de salles omnisports, réaménagement d’installations sportives etc).
Le lancement également d’un grand nombre de centres socio-sportifs de proximité reflète la Haute Sollicitude dont le Souverain entoure les couches sociales défavorisées, notamment les personnes à besoins spécifiques, les jeunes et les femmes et ce, dans le cadre d’une approche visant la lutte contre l’analphabétisme et l’exclusion.

Cette démarche est consolidée par le lancement d’actions d’encadrement, de formation, de sensibilisation et de proximité en rapprochant les services sociaux et éducationnels de la population et en encourageant l’intégration sociale des différentes catégories ciblées.
Dans cette panoplie de mesures, figure la promotion du sport féminin qui a bénéficié d’un soutien appuyé. Il importe de citer à cet égard le lancement en 2009-2010 du premier championnat féminin de football, confortant ainsi la présence de la femme dans le champ sportif national.

A ces actions s’ajoute l’inauguration par SM le Roi Mohammed VI de l’Académie Mohammed VI de football à Sala Al-Jadida, qui répond aux normes internationales en la matière, permettant la formation de jeunes footballeurs d’élite.

La démarche royale encourage ainsi les jeunes à s’impliquer dans la vie politique et sociale, avec un impact certain sur le rajeunissement et le renouvellement des élites, en témoigne le nombre important de jeunes assurant de hautes fonctions au sein du gouvernement, de l’administration territoriale et à la tête d’entreprises publiques.

Cette vision royale clairvoyante, qui permet au Maroc d’être mieux nanti pour entrer de plain-pied dans l’ère de la modernité et de l’émancipation, renforce aujourd’hui les choix de son avenir qui se dessine avec l’apport d’une jeunesse plus dynamique et plus engagée.

Un intérêt particulier pour la jeunesse africaine

Depuis son accession au Trône, SM le Roi accorde un intérêt particulier à la jeunesse. Un intérêt qui prend d’ailleurs une véritable dimension continentale. Le message royal adressé au dernier sommet de l’Union Africaine illustre parfaitement cet engagement.

«Nous avons toujours été convaincus que l’Afrique peut transformer ses défis en authentique potentiel de développement et de stabilité. Sa croissance démographique, ses institutions, la migration et la jeunesse constituent des opportunités qu’il nous incombe collectivement de saisir», a affirmé le Souverain. Et de poursuivre : «Une politique volontariste orientée vers la jeunesse canalisera l’énergie pour le développement. L’avenir de l’Afrique passe par sa jeunesse. Aujourd’hui près de 600 millions d’Africains et d’Africaines sont des jeunes. En 2050, 400 millions d’Africains auront entre 15 et 24 ans». Sa Majesté le Roi a en effet tracé dans ce message une véritable feuille de route pour l’Afrique où les jeunes sont appelés à jouer les premiers rôles.

«Cette progression souligne l’urgence d’orienter le dividende démographique vers l’émergence du continent. Une occasion inespérée s’offre ainsi à l’Afrique de bénéficier d’une main- d’œuvre jeune, éduquée et abondante pour nourrir sa croissance économique», a fait savoir SM le Roi, dressant un diagnostic de la situation actuelle rappelant que «chaque année plus de onze millions de jeunes Africains font leur entrée sur le marché du travail alors que seuls 3 millions d’emplois sont créés. Plus de 70% des jeunes Africains vivent avec moins de 2 dollars par jour».

Pour faire face à cette situation, le Souverain a proposé une piste de solution basée sur «un traitement volontariste du triptyque «éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle» avec une exigence élevée de qualité». Selon Sa Majesté le Roi, la réponse à cette problématique «réside également dans les investissements conséquents, durables et judicieux qui doivent être entrepris dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la formation professionnelle et de l’emploi».

Plus loin encore, le Souverain a soumis aux participants au sommet de l’UA une nouvelle vision de la migration basée qui concerne essentiellement les jeunes. «Il s’agit avant tout de modifier nos perceptions face à la migration, de l’aborder, non comme une contrainte ou une menace, mais comme une force positive». «Nous devons travailler conjointement à l’élaboration d’un agenda africain sur cette thématique ; il articulerait une vision commune des voies et des moyens de traiter la question de la migration au sein de notre continent et dans les instances internationales», a indiqué le Souverain ajoutant que «la nouvelle Afrique tirera le meilleur de ses potentialités, car notre continent regorge d’atouts immenses.

Le Maroc veut contribuer à l’émergence de cette nouvelle Afrique». Et de conclure : «L’Afrique doit se tourner vers son avenir avec détermination, en comptant essentiellement sur ses capacités propres. Nous le devons à nos peuples, nous le devons à notre jeunesse. La promesse de lendemains meilleurs et d’un avenir radieux ne doit plus être un slogan et encore moins un vœu pieux. Nous sommes tenus de joindre le geste à la parole pour nos générations futures, et pour une Afrique nouvelle».

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