Halte à la pédophilie !

Il y a quelques temps, la région du Souss était scandalisée par un délit des plus éhontés. Un quadragénaire  avait écopé de vingt ans d’incarcération ferme pour avoir abusé de ses trois filles trois années durant. Beaucoup d’autres violeurs n’hésitent pas, non plus, à commettre pareils forfaits sans se soucier de l’ampleur des séquelles corporelles et psychologiques que cela créent chez leurs victimes.

Une autre fillette qui avait fait, il y a quelques temps, le tour des médias marocains et qui avait suscité une profonde indignation dont la fameuse marche de solidarité de Casablanca. Une mobilisation qui continue à révolter des familles dans tous les coins du royaume, de par l’immondice de l’acte assassin de son bourreau.

En effet, dans plusieurs régions du pays et leurs banlieues, la situation devient de plus en plus alarmante, notamment dans les quartiers populaires où les scélérats de tous âges, assaillent les petits de toutes parts. Le phénomène dépasse toutes les limites imaginables ! La police, avec ses moyens de bord, ne cesse de surprendre des malfrats en pleine exercice de leurs ignobles méfaits. La justice expédie, chaque jour, des dizaines de pédophiles, parmi la société en perte de valeurs. Les geôles sont emplies de délinquants pour des récidives déconcertantes.

La répression systématique, serait-elle la panacée à un fléau ascendant? Certes, l’application des règles qui réprimande ces dérapages atténue, en fait, l’ampleur de cette hémorragie, à travers des mesures judiciaires plus au mois idoines. Cependant, il importe de signaler que seule la manière forte ne saurait crever une gangrène dévastatrice. Il va donc falloir accentuer des formule sensibilisation et de pédagogie, par l’implication de la société civile et les départements institutionnels, tels l’éducation nationale, censés faire propager les idéaux de la morale, de la vertu et du civisme. Il est vrai que des structures associatives, notamment «Touche à mon enfant» et «touche pas à mes enfants» font lever, à chaque fois, les voix de la réprobation à l’égard des fauteurs. Toutefois, il convient de
favoriser des actions similaires, à travers tout le royaume, afin de dissuader les contrevenants.

D’après les statistiques officielles qui révèlent, en fait, la prolifération de ce phénomène, la situation devient de plus en plus, chaotique. Elle interpelle non seulement les services de l’ordre et les instances judiciaires. Mais également, les différentes institutions du monde de la sociologie, de la psychologie et bien d’autres en vue de déceler les causes profondes de ce mal qui ronge le tissu sociétale de la nation.

Saoudi El Amalki

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