Le langage d’un grand parti

Les gens ont tendance à mettre tous les partis politiques dans le même panier. C’est une réaction, certes, justifiée, puisque certains partis manquent à leurs obligations et devoirs constitutionnels, mais il serait injuste d’attribuer ces contre-vérités à tous les partis, y compris ceux qui font un effort pour rester propres et intègres. Le PPS en est certainement l’illustration parfaite, en toute sincérité.

La touche de la culture dextre étant constamment sienne depuis des lustres, notamment aux moments cruciaux de la nation, il affiche laborieusement une volonté profonde de mettre la main à la pâte face aux enjeux de la crise. Les concepts « objectivité», «réalisme» et audace » reviennent à chaque passage de la vie quotidienne. La situation actuelle, rude et ardue, ne tolère plus de rhétorique creuse, entachée de populisme et de sournoiserie, tel que le profèrent des «tuteurs» altiers et des «conservateurs» du statu quo des privilèges.

Nettement démarquée de cette approche de dérobade béate, le PPS, profondément imbu de valeurs de la gauche socialiste consciencieuse et résolument attaché aux dispositifs de l’édification progressive de la démocratie et de la modernité et aux exigences des alliances contre-nature ponctuelles, s’ingénie à procréer des alternatives plausibles aux divers écueils de la récession dictée, en grande partie, par les effets de la contagion mondiale.

Les suggestions de solutions palpables, au niveau de la fiscalité, de l’investissement, de la compensation, entre autres, traduit, sans ambages, cette préoccupation patriotique de s’investir dans les actes effectifs au service des citoyens, particulièrement des couches déshéritées, et non dans les propos vains et perturbateurs que ne cessent de vomir les scélérats politiques. Les dés sont jetés, à travers un jeu jugé par tous, des plus sains, jamais vécu dans les annales des échéanciers du processus démocratique national. Il serait vraiment taxé d’écervelé tout un chacun reniant cette vérité visible à l’œil nu.

Cette myopie dissimulée que certains s’amusent, malheureusement, à brandir, dans un contexte national fébrile et velléitaire, au regard des incidences universelles, est de nature à déstabiliser un parcours épris de réformes multiformes que le pays avait ouvertes aux grands battants et compte s’y atteler jusqu’au bout, en dépit des contraintes, des dysfonctionnements et des insuffisances.

C’est justement la raison pour laquelle, le PPS s’est totalement engagé à poursuivre cet itinéraire, en position de gouvernant, depuis l’alternance, en compagnie de toutes les forces avec lesquelles il taraude les mêmes édifices de l’étape, y compris celles relatives aux références religieuses. On ne badine jamais avec les intérêts suprêmes du peuple et de la nation, pour des calculs de tutelle et de monopole égocentriques et mesquins ! Le PPS s’y oppose énergiquement.

Saoudi El Amalki

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