Le SIEL scintille haut dans le CIEL !

Le Salon international de l’édition et du livre de Casablanca revient fort, après les dernières années de grand succès. La capitale économique, revigorée avec ses innombrables visiteurs d’ici et d’ailleurs, vivra, durant plusieurs jours, du 12 au 21 courant, au rythme d’un événement de taille. Pour cette 22ème manche, le rendez-vous annuel est encore plus flamboyant, au regard de la multitude d’exposants, environs 700, qui viennent de pas moins de 44 nations. Une tradition qui fait vibrer de solennité et de vitalité toute une frange de citoyens, grands et petits, avides de savoir et de découverte.

Après la cérémonie somptueuse de l’ouverture de cette manifestation tant attendue, les stands de la foire, joliment ornés pour la circonstance, exposent leurs étalages avec soin et doigté. En parallèle, des activités culturelles et artistiques s’étaleront sur toute la durée du salon. On aura apprécié donc cette pérennité sans relâche, mais également cette volonté ardente d’innover dans cet univers intarissable. Le département de tutelle compte alors ancrer cette action qui, chaque année apporte une nouvelle touche qui draine le public et enchante les sens.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce produit bien fait, attire les grandes foules. Le Salon du livre et de l’édition s’avère non seulement un espace de satisfaction des curiosités, mais aussi une manière de fructifier les rencontres, à travers un programme riche et diversifié. Pour les jeunes et les enfants, généralement absorbés par le digital, sous toutes ses formes, ces moments sont à la fois cognitifs et festifs. Ils se rendent, presque quotidiennement, à ce site fastueux afin de rencontre les collègues et débattre des problématiques de l’heure. Les intellectuels, les écrivains, les artistes… tous s’activent et s’enlacent de ces instants de convivialité et de complicité.

Il est bien vrai que la lecture peine grandement dans notre quotidien, beaucoup plus « kidnappé » par d’autres supports qui tentent implacablement. Cependant, il n’en demeure pas moins évident que le salon constitue bel et bien un beau stimulus pour convier et exhorter à cette activité, qui en aucun cas, ne peut se substituer à cette machine numérique infernale. Les messages lancés tout au long de cette manifestation restent gravés dans les mémoires. D’autant plus que les espaces culturels constituent pour des contingents d’intellectuels, des moments de partage et d’échange autour de questions de haute importance relatives au vécu national et universel.

Le Salon du livre et de l’édition, qui ouvre ses portes en grande pompe, demeure en fait un acquis traditionnel pour notre pays, en perpétuelle recherche d’une société de la connaissance et de la novation.

Saoudi El Amalki

Top