Le grand prix de poésie de la Ville de Lyon est attribué cette année à Abdellatif Laâbi, poète, écrivain et traducteur marocain, pour son recueil de poésie “Presque riens”, édité par les éditions Le Castor Astral.
«A travers son écriture, Abdellatif Laâbi promeut l’engagement artistique et intellectuel comme moyen de lutter contre les injustices et met en œuvre une esthétique de la dissidence. Son vécu est la source première d’une œuvre plurielle (poésie, roman, théâtre, essai) située au confluent des cultures. », a annoncé dans un communiqué le jury du prix de cette année.
Et d’ajouter : «Le prix Kowalski lui est attribué pour son recueil de poésie “Presque riens”, publié aux éditions Le Castor Astral. Cet ensemble de poèmes qui concentre les moments essentiels d’une vie est une sorte de livre testamentaire empli de sagesse et d’optimisme. Abdellatif Laâbi a reçu de nombreux prix littéraires prestigieux. Il est également reconnu pour son travail de traduction en français des œuvres de plusieurs poètes et écrivains de langue arabe dont Mahmoud Darwich. »
En outre, le prix Roger-Kowalski, Grand Prix de poésie de la Ville de Lyon, a été créé en 1984 par la municipalité de la ville, à l’initiative d’André Mure et de François Montmaneix. Il récompense un poète et rend hommage à Roger Kowalski (1934-1975), né et mort à Lyon, où il a écrit toute son œuvre.
Il est à rappeler que le prix est attribué chaque année au livre d’un poète vivant, publié entre le 1er octobre de l’année précédente et le 1er octobre de l’année en cours. James Sacré, Jean Joubert, Jacques Réda, Yves Bonnefoy, Jean-Claude Pirotte, William Cliff, Marie-Claire Bancquart, Franck Venaille, figurent parmi les derniers lauréats.