Aïcha Lablak réclame un juste et équité traitement des demandes de mutation des enseignants

La députée Aïcha Lablak, présidente du Groupement Parlementaire du Progrès et du Socialisme (GPPS) a indiqué, mardi au cours de la séance des questions orales à la Chambre des représentants, que les résultats du mouvement de mutation des enseignants au titre de l’année en cours ont suscité des protestations dans toutes les villes du pays contre le traitement «inéquitable » de ce dossier, selon les protestataires.

Réagissant aux réponses du ministre de l’Education nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mohamed Hassad, à une question sur le déroulement de l’opération de mutation de l’année en cours, Lablak a fait savoir que le GPPS a reçu des protestations de la part d’enseignantes et d’enseignants qui s’insurgent contre le traitement discriminatoire de ce dossier. Selon les protestataires, des enseignants qui ne comptent que trois années seulement ont bénéficié de ce mouvement de mutation, alors que d’autres, plus méritants et qui accumulent 30 ans d’enseignement en milieu rural ont été privés de cette opération.

Dans ses réponses, le ministre a notamment fait savoir que ce mouvement de mutation se poursuit au niveau local et qu’il devait débuter mercredi 19 juillet, ajoutant que la priorité sera accordée à ceux qui sont dans des endroits lointains, malgré le fait qu’ils ne comptent que 20 points, en particulier ceux qui cherchent à rejoindre leur conjoint. Il a en outre indiqué que son département va tenir le 25 juillet une réunion avec les syndicats pour traiter la question.

Le ministre a indiqué dans le même ordre d’idées qu’il ne comprend pas comment les protestations ont pris toute cette ampleur, au moment où le nombre des demandes de mutation satisfaites est sans précédent dans l’Histoire du ministère.

Quelque 23 143 enseignants du secteur public ont, en effet, bénéficié de ce mouvement de mutation au titre de l’année 2017.  20 798 autres enseignants ont été affectés dans les lieux qu’ils ont demandés, alors que les 2 345 cas restants vont être traités au niveau des Académies Régionales de l’Education et de la Formation (AREF) en fonction des postes vacants et des requêtes.

Pour ce qui est des demandes de rapprochement du conjoint, elles ont été acceptées à raison de 98%.

Selon le ministère, le mouvement de mutation de cette année est sans précédent dans l’Histoire du département, compte tenu du fait que cette opération a permis cette année de réaliser le taux le plus élevé de demandes de mutations entre les directions provinciales, formulées par le corps enseignant, hommes et femmes.

M’Barek Tafsi

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