Le nouveau vol Agadir-Rabat-Agadir de la compagnie lowcost Air Arabia, sera mis en marche novembre prochain. A un tarif imbattable de 543, 26 dhs,  aller et retour et à une fréquence de quatre vols hebdomadaires, cette opération subventionnée par le conseil de la région Souss Massa, au terme d’un accord passé avec la société aérienne, a suscité une grosse satisfaction aussi bien dans les milieux du tourisme que les affaires et les divers passagers.

Cependant, il importe de soulever que cette nouvelle performance est d’autant plus synonyme de réjouissance qu’elle fait revenir à l’esprit les déceptions antérieures relatives à l’échec de nombre de conventions similaires par le passé, quelques mois voire semaines de leur mise en pratique.

A ce propos, on évoquera le vol direct à double fréquence par semaine, de la compagnie lowcost swizzair avec pas moins de 180 passagers qui constitue une première dans les annales des conquêtes aériennes point à point. Juste après la performance de Varsovie/Agadir de la même société, en juillet dernier, la ligne Budapest/Agadir, inaugurée en triomphe, mettrait, en fait quelques 20.000 sièges par an, à raison de 360 touristes par semaine. Désormais, l’Europe centrale, avec la Pologne déjà mise sur orbite, serait sensiblement conquise par cette cadence de l’Office.

Il faut bien dire également que ce vol est un réel déclic pour des investissements de ce pays de l’Europe de l’Est vers le Maroc. C’est aussi bien prometteur que l’éventail serait grand ouvert pour une impulsion intensive. Concernant le nouveau vol Air Arabia Agadir/Rabat aller et retour, il convient de souligner qu’il advient suite à un besoin manifeste pour tout d’abord accentuer les possibilités de liaisons entre la capitale administrative et son homologue du Souss et d’autre part, animer un aéroport qui semble être enclavé par rapport à ses semblables d’autres régions du royaume.

A ce propos, on indiquera, sur un registre touristique dont a grandement besoin la première station balnéaire du pays, que le relèvement de la capacité litière et le rehaussement de la qualité des prestations s’avèrent d’une nécessité capitale, face à cette exigence essentielle, en termes de multiplication des dessertes aériennes au départ de nombre de pays traditionnels, mais aussi de nouveaux marchés émergents, en particulier de l’Europe centrale.