Benabdallah appelle les partis politiques à se réconcilier avec les citoyens

S’exprimant lors de la première édition de «la table de la gouvernance des partis politiques», organisée par l’Association des lauréats de l’Institut supérieur de l’Administration (ALISA) en partenariat avec le Centre d’études et de recherches appliquées pour la communication de la ville, le SG du PPS et ministre de l’habitat et de la politique de la ville a mis en garde contre les tentatives visant la dévalorisation de l’action politique en mettant dans le même panier tous les partis politiques y compris ceux qui ne jouissent d’aucune crédibilité ou de souveraineté de décision.
Au cours de cette rencontre animée par Khalid Naciri, directeur de l’Institut supérieur de l’Administration et membre du Bureau politique du PPS et le professeur universitaire Sobhallah El Ghazi, le SG du PPS a indiqué que les partis politiques «ne se ressemblent pas, ils différent par leurs projets sociaux, orientations, indépendance de décision et leurs pratiques démocratiques».
Compte tenu de l’évolution de la situation au Maroc, les partis politiques ont le devoir de travailler dur pour réconcilier les citoyens avec la politique et rétablir leur confiance dans les organisations politiques dans l’objectif de renforcer le parcours démocratique le développement du pays, après que le Maroc ait réussi à affronter intelligemment les bouleversements intervenus dans la région.
Pour y parvenir, a-t-il estimé, les partis politiques se doivent d’abord de procéder à la démocratisation de leurs structures internes et d’améliorer leurs méthodes de travail, de contact et de communication dans le but de renouveler les élites en ouvrant grandes leurs portes d’adhésion devant les citoyens et les jeunes en particulier.
L’Etat et la société se doivent aussi de jouer pleinement leur rôle dans le cadre de la valorisation et de l’élévation du niveau de l’action politique en apportant notamment aux partis politiques le soutien requis pour leur permettre d’avoir les moyens suffisants pour encadrer les citoyens et s’acquitter de leur tâche en matière de consolidation des acquis démocratiques du pays.
Selon le SG du PPS, la Constitution de 2011 a créé une nouvelle dynamique au sein de la société, ce qui a permis au pays de se distinguer par rapport aux autres pays de la région et ce en préservant sa stabilité tout en se frayant sa voie vers davantage de démocratie et de libertés publiques avec la participation de ses 33 partis politiques.
Et Benabdallah de souligner que l’école politique du PPS à laquelle il appartient a grandement contribué depuis sa naissance à la réalisation de nombreux acquis politiques dans les domaines démocratique, des libertés et de l’égalité homme-femme et d’autres.
Depuis 70 ans, le PPS poursuit sa lutte sans jamais soutenir une quelconque  action subversive contre le régime en place. Le PPS est fermement attaché à la monarchie démocratique, constitutionnelle et sociale qui distingue le royaume dans la région, a-t-il martelé.
Au cours du débat qui a suivi, nombre d’intervenants ont insisté sur la nécessité de rationaliser le paysage politique à travers la modernisation de l’action des partis politiques et l’adoption de nouvelles méthodes de bonne gouvernance et de démocratie interne.
Ils ont également appelé les partis politiques à améliorer leur communication avec les citoyens, à accorder une plus grande importance aux préoccupations majeures des citoyens et à rehausser le niveau du  débat politique général entre les différents acteurs.
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