Bourse de Casablanca: Les personnes physiques marocaines positionnées à la vente

Sur le premier semestre de l’année en cours, les personnes physiques ont été des vendeuses nettes sur la Bourse de Casablanca. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Autorité Marocaine des Marchés des Capitaux.

Les individuels marocains ont vendu 936 millions de DH d’actifs boursiers sur les six premiers mois de 2017 contre un achat de 925 millions de DH. D’où une position vendeuse nette de 11 millions de DH.

Cette dynamique de baisse contraste avec une hausse des engagements des privés sur la Bourse de Casablanca. Une dynamique qui s’explique, entre autres, par le repli des gains sur le marché des taux, notamment des titres obligataires du gouvernement, qui avait poussé les privés à être séduits par un marché boursier en hausse continuelle.

Il n’est donc pas aussi exclu que ces investisseurs aient souhaité se positionner sur des titres avant la distribution de dividende. Avec un marché financier marocain dont les principaux indices ont connu une belle progression au cours du premier semestre, certains de ces investisseurs ont peut-être tenu à réaliser leurs gains au cours du deuxième trimestre.

Notons que le  nombre de comptes titres relatifs aux valeurs mobilières ont renoué avec la croissance après 7 ans de baisse, ce qui a le plus impacté les personnes physiques marocaines. Cette reprise s’est confirmée en 2015, avec une progression de 21%. Une tendance haussière  maintenue en 2016, mais à un rythme plutôt lent. En effet, le nombre d’investisseurs a évolué l’année dernière, soit 119.957 comptes tenus par les personnes physiques marocaines (contre 26.807 en 2008) et 13.463 comptes de personnes physiques étrangères.

Ce qui montre un regain d’intérêt des personnes physiques marocaines pour le marché boursier. d’ailleurs que la part de cette catégorie d’investisseurs affiche une évolution de 11% à fin 2016. De leur côté, les personnes morales marocaines ont vu leur part, dans la structure des transactions en 10 ans, grimper de 30 à 45% à fin 2016.

K. Khennach

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