CAN 2017: Libreville aux couleurs de l’Afrique

La capitale gabonaise Libreville est en ébullition, au rythme d’une activité intense qui monte crescendo à l’approche du coup d’envoi de la 31è édition de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN-2017) de football (14 janvier-5 février).

La capitale gabonaise s’est parée de ses plus beaux atours, aux couleurs des 16 pays participants. Les drapeaux nationaux des différentes délégations flottent partout, sur les principales artères de la ville, dans les stades, hôtels et à l’aéroport international Léon Mba qui s’est offert une cure de jouvence pour accueillir les équipes nationales, les officiels et les supporters.

 Pelouses, carrefours, boulevards, monuments et plusieurs endroits stratégiques ont subi des travaux de ripolinage, exécutés par des ouvriers de la mairie centrale de Libreville qui a mis les bouchées doubles afin que la capitale puisse offrir à ses hôtes les conditions optimales d’un séjour convivial, aux allures de fêtes.

Tout au long du bord de mer, jusqu’au stade de l’amitié sino-gabonaise qui abrite samedi la cérémonie et le match d’ouverture, des équipes s’affairent toujours à donner un coup d’éclat aux différentes bâtisses, poteaux électriques et lampadaires auxquels sont accrochées de grandes affiches invitant le public à aller massivement aux stades pour soutenir les différents acteurs sur l’aire de jeu.

L’hymne officiel de cette grand-messe du football africain, qui vient d’être dévoilé, incarne à lui seul cette symbiose continentale. Intitulé ‘’L’Afrique au Gabon’’, le clip, riche en couleurs et aux sonorités dansantes, allie plusieurs genres musicaux (pop, électro-house, dance…) et différentes langues, reflétant ainsi la richesse culturelle du Continent.

Le tube, qui va rythmer le quotidien de la CAN pendant trois semaines, réunit des artistes de renommée sur la scène musicale africaine, notamment ‘’La Mama’’ Patience Dabany, NG Bling, Shan’l (Gabon), Serge Beynaud (Côte d’Ivoire), J.Martins (Nigéria) ou encore Prince Kiala (Congo).

Côté sécuritaire, les pouvoir publics n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer la quiétude des visiteurs afin que la compétition se déroule dans un climat de paix et de sérénité, dans les quatre villes devant abriter la compétition (Libreville, Franceville, Oyem, Port-Gentil).

A cet effet, une série de réunions a été initiée et plusieurs dispositions ont été prises à différents niveaux par les ministères de l’intérieur et des affaires étrangères, à la fois avec les services de sécurité qu’avec les chefs des délégations des communautés des pays participants. Les chefs de la diplomatie des 16 pays en lice ont également été mis à contribution.

‘’Nous avons pris toutes les dispositions qui s’imposent pour que tout se passe bien. Nous voulons que les visiteurs se sentent chez eux et qu’ils passent un bon séjour dans notre pays’’, a confié un responsable de la police nationale.

Sur le plan purement sportif, la majorité des sélections nationales ont déjà pris leurs quartiers dans les villes respectives où elles doivent se produire au 1er tour.

L’équipe du Maroc au Gabon depuis jeudi

Les Lions de l’Atlas sont arrivés jeudi en début d’après-midi à Libreville, en provenance des Emirats arabes unis où ils étaient en concentration. Après une brève escale à l’aéroport international Léon Mba, ils ont rejoint par vol interne la ville d’Oyem où est basé le groupe C, à quelque 600 km au nord.

Leurs adversaires congolais (RDC), contre qui ils doivent entamer la compétition le 16 janvier, étaient déjà sur place.

La délégation marocaine est logée à Bitam, à encore une soixantaine de km d’Oyem, chef-lieu du Woleu Ntem, sur les frontières avec le Cameroun et la Guinée équatoriale. Elle partage son lieu de résidence avec la délégation togolaise.

La délégation officielle de la Confédération africaine de football (CAF), dont son président Issa Hayatou, est arrivée mercredi à Libreville. Dans une déclaration à la presse, le patron de l’instance faitière de ballon rond africain s’est dit ‘’rassuré que tout est fin prêt’’.

Salah Aouni

(ES de la MAP à Libreville)

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