L’équipe nationale marocaine de football aura rendez-vous avec un duel décisif contre l’Egypte, ce dimanche au Gabon (19h00), comptant pour les quarts de finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN 2017). Le quart du Maroc est le dernier au programme avec un autre duel prévu également dans la même journée (16h00) entre la RD Congo et le Ghana. Les deux premiers quarts sont programmés pour samedi, Tunisie-Burkina Faso à 16h00 et Sénégal-Cameroun à 19h00.
Ce sont les meilleurs 8 équipes africaine ayant mérité leur qualification pour le second tour de cette CAN. Le Maroc reste un des grands favoris mais les Lions de l’Atlas sont appelés à garder les pieds sur terre et sortir les griffes pour maîtriser leur duel et maîtriser des Pharaons qui ne sont pas faciles à battre. Ce sera un véritable choc pour les deux protagonistes qui sont armés par la même volonté d’aller jusqu’au bout. L’Egypte, avec une équipe réaliste et solide en compagnie d’un gardien qui a battu tous les records, Issam El Haddary, qui, à l’âge de 44 ans, continue encore avec l’espoir d’ajouter un 5e sacre après avoir remporté 4 CAN(s) (1998, 2006, 2008 et 2010) en compagnie des Pharaons qui comptent 7 titres dans leur palmarès.
Mais il faut compter sans les Lions de l’Atlas qui ne veulent pas y laisser des plûmes, même sur mauvais terrain et une pelouse impraticable. Après avoir commencé sur une défaite inattendue face à la RD Congo (1-0), l’équipe du Maroc s’est vite rachetée en dominant le Togo (3-1) avant de faire le nécessaire d’un seul but, mais combien précieux au détriment de la Côte d’Ivoire, tenante du titre éliminée dès le premier tour.
Alors les Lions de l’Atlas ont devant eux une occasion en or. S’ils arrivent à battre les Pharaons égyptiens, les plus titrés en CAN, après avoir éliminé les Eléphants ivoiriens et tenants du titre, ils peuvent rencontrer en demi-finale le vainqueur du quart entre la Tunisie et le Burkina Faso. Ce sont là deux chocs à négocier d’une manière très intelligente, chose qui a sa place dans les affaires du foot, dans l’espoir d’aller en finale. A ce moment-là, on peut tranquillement penser à un second sacre de cette CAN qui nous fait défaut depuis plus de 4 décennies.
Allez-donc les Lions, il faut simplement y croire.
Rachid Lebchir