Cinéma articles

Douce enfance!

Douce enfance!

La vie était belle… Quand nous étions encore petits… Et l’antenne de la télévision a poussé sur les toits de nos maisons. Pour mon feu-père, acheter un téléviseur était une aventure financière qui risquerait d’ébranler la trésorerie familiale provoquant une crise économique grave dont les conséquences seraient catastrophiques. Pour le contraindre à s’y résigner, ma

Les Mille  et une mains de Souheil Benbarka (1972)

Il était une fois….le cinéma Comment filmer les gens d’en bas, le peule au travail ; les sans voix et les sans images ? Le travail (manuel s’entend) a été une des grandes thématiques revisitées et problématisées par le cinéma. Objet de représentations  filmiques, il a dans ce sens suscité vifs débats et a généré ses titres

Soleil de printemps de Latif Lahlou (1969)

Il était une fois….le cinéma Le cinéaste Latif  Lahlou est considéré à juste titre comme l’un des pionniers du cinéma marocain. Il est en effet lauréat de la prestigieuse école parisienne de cinéma, l’IDHEC, en 1959. Il profite de son séjour dans la capitale française pour décrocher également un diplôme universitaire en sociologie. Cette double

Il était une fois….le cinéma : Wechma de Hamid Bennani (1970)

C’est le premier film marocain à s’inscrire dans la catégorie très fermée de «film culte ». Pour les cinéphiles, il inaugure la tendance du cinéma d’auteur dans son sens originel. C’est le premier long métrage de Hamid Bennani après une solide formation professionnelle et académique (l’IDHEC, séminaire de Barthes…). «Wechma» est produit grâce à une société

Vaincre  pour vivre de Tazi et Mesnaoui (1968)

Il était une fois….le cinéma Comment se présentait le paysage cinématographique marocain vers la fin des années 1960 ? Le cinéma était un phénomène populaire ; il représentait certainement la première forme de loisirs urbains. Les chiffres sont éloquents dans ce sens : pour prendre l’année qui nous intéresse, 1968, le Maroc comptait 235 salles de cinéma (dont

Le Voleur de bicyclette  de Vittorio de Sica

«La reproduction fidèle de la réalité n’est pas l’art». André Bazin C’est toujours un grand moment de cinéma de revoir Le voleur de bicyclette de Vittorio De Sica (1948). Le support sur lequel on le (re)découvre  s’éclipse dans une sorte de geste de révérence et d’estime rendu à ce monument, l’un des titres essentiels de

Il était une fois….le cinéma

Le fils maudit de Mohamed Osfour Il a été célébré en 2008, à l’occasion de son cinquantenaire, comme le premier film marocain. Ce choix fait débat. C’est, en effet, une hypothèse parmi d’autres. Certains observateurs ont rectifié l’intitulé en précisant qu’il s’agirait plutôt du premier film réalisé par un Marocain. Voire. Il y a avait

«Il est politiquement correct de taper sur la télévision…»

C’est incontestablement l’un de nos cinéastes les plus illustres de ces dernières années. C’est en outre un créateur complet, cinéaste, écrivain, dramaturge. Il vient de sortir un album de bédés. Son rapport au cinéma est «cérébral». Chaque film est une aventure visuelle et intellectuelle supposant un récepteur actif, coopératif…cependant, cela ne l’empêche pas de faire

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