Le CHU d’Agadir, enfin libéré!

La nouvelle a soufflé comme la brise du petit matin. Le Centre Hospitalier Universitaire d’Agadir qui devait être mis en marche, dès janvier dernier, pourra enfin recevoir le premier coup de pioche de son édification sur une superficie de près de trente hectares.

Le feu vert des travaux de cette réalisation vient d’être signalé au ministère de la santé, après une longue attente qui serait due probablement à sa programmation parmi les projets dont le lancement des constructions était confié au souverain.

L’ouverture de ce projet d’envergure financé par un don saoudien d’environ 250 milliards de centimes, était prévue pour le début de l’année 2018. Il a donc accusé un retard qui s’est directement répercuté sur les étudiants de la faculté de médecine dont la formation avait débuté sans CHU, dans un pavillon emprunté du pôle universitaire mitoyen la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales, en attendant le fonctionnement effectif de la faculté en question, toujours en cours de finalisation en termes d’équipements spécifiques.

Le compte à rebours de la naissance du CHU d’Agadir (à la césarienne !) s’amorce pour de bon, au grand soulagement de la communauté du sud marocain, de pas moins de cinq régions. Les deux entreprises adjudicatrices des marchés relatifs à la fondation de cette bâtisse, sont déjà désignées pour ce faire. La première compagnie s’attelle à l’aménagement de la surface qui renferme le projet, alors que la seconde s’occupe de sa construction qui comblera les attendes des étudiants de la faculté de médecine à proximité, assurera leur formation en matière de stages et contribuera enfin à l’amélioration des services de soins dans ces zones du sud.

Avec une capacité de 867 lits supplémentaires, le CHU d’Agadir sera de nature à impulser le département de la santé, en coordination étroite avec son homologue de l’enseignement supérieur. La mise en avant de ces projets dont les retombées sur les populations sont indéniables, s’inscrit dans un élan national des grands chantiers qui touchent aussi bien les aspects économiques que sociaux. Cependant, on a du mal à comprendre ce genre de retards qui freinent les impulsions entreprises dans tel ou tel domaine. Le cas de la faculté de médecine et de pharmacie, ainsi que le centre hospitalier universitaire, en est une illustration criante. De ce fait, on déplorera les incidences négatives qui affectent les étudiants dont la formation actuelle est privée de travaux pratiques dirigées si nécessaires pour le perfectionnement de leurs acquisitions théoriques.

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