Le Maroc occupe actuellement la 75e place dans le classement mondial de la liberté économique 2019 contre la 86e place, une année auparavant. Cette avancée traduit en fait une faible pression fiscale, un secteur de santé de plus en plus moderne et une meilleure gestion des dépenses publiques.
Ce n’est pas tout, le Royaume affiche une amélioration de l’efficacité judiciaire combinée à la liberté d’entreprendre. Ce gain de plus de dix rangs en une année ne cache toutefois pas les failles en termes de gestion gouvernementale, de liberté économique ainsi que l’inadéquation de la législation du travail.
Selon le nouveau classement mondial de la liberté économique 2019 réalisé par «The Héritage Fondation», le Maroc a réalisé une belle avancée comparativement aux pays voisins de l’Afrique du Nord et des pays de la région du Moyen Orient. De même que par rapport aux années précédentes, notamment 2018 et 2017 où il été classé 86e dans l’indice de liberté économique. Le pays est placé loin devant l’Algérie qui se range à la 171 e place sur une liste totale de 180 pays.
Les atouts du Maroc ne sont autres que la bonne résilience du secteur monétaire et la liberté commerciale. La compétitivité de la main d’œuvre est mise à l’actif du pays tout comme la performance du secteur de la santé et celui de la maitrise des dépenses publiques.
La proximité géographique avec l’Europe est un autre facteur de compétitivité de l’économie nationale. Reste que des efforts doivent être déployés en matière de gestion du marché du travail et concernant la faiblesse du taux d’enregistrement des titres fonciers. Autres bémols, le manque de transparence dans la gestion gouvernementale et du système juridique.
Fairouz El Mouden
