Climat et développement durable

L’université Ibn Zohr a eu le mérite, en compagnie de nombre de partenaires aussi bien nationaux qu’étrangers, de se constituer en fervent précurseur de la dynamique autour de la COP22, à quelques mois de sa tenue à Marrakech. En effet, un imposant parterre d’acteurs dans les questions du climat et du développement durable, venus de la quasi-totalité des continents du monde (Afrique, Amérique latine et Europe), a pris part à cet événement de haute teneur écologique.

Des chercheurs, des experts, des érudits, des décideurs de multiples institutions ont donc meublé ces journées de réflexion et de concertation sur cette problématique d’actualité. Fort conscient de l’acuité cette thématique, le Maroc donne la preuve, à travers ces initiatives «décentralisées», que les changements climatiques, en corrélation avec la croissance pérenne occupe une place de choix dans ces priorités. L’apport notoire dont il a déjà fait preuve lors de la COP 21 à Paris, il y a juste quelques mois, continue à se faire valoir, sans relâche. D’autant plus qu’il jouit du consentement voire de l’admiration de nations du monde entier, au regard des réalisations entreprises, à maints niveaux, notamment les installations remarquables mises en places dans la banlieue de Ouarzazate.

Le rassemblement intercontinental que l’université Ibn Zohr met en avant, aujourd’hui, en grande pompe, s’inscrit alors dans cette impulsion ascendante que le pays compte imprimer en termes d’échange et d’enrichissement des expertises cumulées dans ce sens, par les divers pays dans la planète. A cet égard, on appréciera vivement la mobilisation des différentes instances pour rendre possible cette rencontre dont les recommandations, après un débat intense et fructueux, constitueraient, sans doute, des éléments pratiques pour l’élaboration de la plate-forme inhérente à la conférence de novembre prochain dans la cité ocre.

Dans le même sillage, on retiendra la focalisation partisane par rapport à cette stratégie planétaire. En effet, à titre indicatif, le Parti du Progrès et du Socialisme, profondément empreints des questions de l’environnement et du développement durable, s’est résolument attelé à la fortification et à l’approfondissement de ses positions et de ses idées, à ce propos. Tout d’abord, il met davantage en relief son attachement ardent à ce sujet, dans le préambule de ses statuts récemment amendés, lors du Congrès national extraordinaire. Ensuite, il enclenche, hier dans la capitale économique, un débat public autour de cette thématique dont les conclusions serviront, sans nul doute, à peaufiner et actualiser sa thèse en la matière.

C’est dire combien onaccor de une si grande importance à ce thème qui, faut-il le rappeler, s’érige en nation émergente dont la problématique du climat et du développement durable ne cesse de tarauder, à plus d’un titre, en dépit de ses contraintes et de ses limites.

Top