Climate chance d’Agadir: Un rassemblement planétaire de haute portée humaniste

C’est hier lundi à Agadir que le Sommet Climate Chance a donné le coup d’envoi de ses travaux, étalés sur trois jours d’affilée. Plus de 5000 participants prennent part à ce rendez-vous de tous les coins du monde. Un chiffre qui avait été dépassé de loin puisqu’on n’avait prévu qu’environ 3000 auparavant.

C’est dire combien cet événement avait retenu l’attention et drainé les flux de toutes parts, aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. Après l’édition de Nantes en France, la capitale du Souss accueille tut ce beau monde dont la préoccupation de recouvrer une planète saine et une population prospère habite jusqu’à la moelle. Des institutionnels, des ministres et des élus marocains sont présents certes soutenir et motiver, mais le gros lot de l’assistance est composé tout particulièrement d’une multitude d’acteurs associatifs et d’influence non étatiques, à travers le globe.

Tous la ville d’Agadir et la région Souss Massa sont en vert, à cette occasion qui survient, après une année de la COP 22, ayant jeté l’ancre sur la cité ocre, en novembre 2016. Une occasion propice de mettre le point sur l’état d’avancement des recommandations à concrétiser aussi celles de la conférence des parties du Maroc et, l’année d’avant, de la France. C’est ce qui a été dit par les différents intervenants, hier dans la matinée, suivi par le point de presse accordé aux médias, en début d’après-midi. Il est donc question de décortiquer de plus près les idées, les actions et les visées, par les compétences non gouvernementales de la société civile, pouvant débattre de ces décisions. Eux qui sont près des populations, dans les champs, les montagnes, les usines, les périphéries…, à travers leurs missions d’acteurs sociaux et représentatifs.

Le débat est donc clair et à même d’enrichir, d’une manière pratique et tangible, encore davantage les conclusions souvent théoriques des responsables étatiques. Chose quo à été pareillement souligné par les communications de préambule de cette activité d’envergure. C’est donc au niveau des ateliers que le plus gros du travail se ferait, par le biais des associations thématiques multiples de développement, des droits de l’homme, de l’économie sociale et solidaire, de la science, de la recherche et de la pensée, de la culture, de l’environnement…Tous ne sont animés que par la préservation de la terre et le bonheur de l’homme. Tout le monde s’accorde à faire sue tout cela ne peut se faire qu’à travers le combat sans merci contre le dérèglement climatique, une tâche qui concerne les riches et les pauvres, les blonds et les noirs, les gouvernants et les gouvernés, les beaux et les laids, les heureux et les tristes…

Saoudi El Amalki

Top