CNPAC: adoption d’une batterie de mesures préventives

Houda Zouhri, chef de division des relations avec la société civile au Comité national de prévention des accidents de la circulation a affirmé récemment que le Comité a adopté une batterie de mesures préventives.

Ces dernières portent sur la sécurité et la protection à l’intérieur des véhicules, l’amélioration de la qualité des interventions médicales et des premiers soins, outre la sensibilisation des conducteurs à l’importance d’utiliser les dispositifs de sécurité et d’effectuer le contrôle mécanique des véhicules, a souligné Zouhri dans un entretien accordé à la MAP à l’occasion de la Journée nationale de la sécurité routière, célébrée le 18 février de chaque année.

En tant qu’organe de réflexion et de gestion et un outil de concrétisation de la politique gouvernementale en matière de lutte contre les accidents de la route, le CNPAC a focalisé son intérêt sur la sensibilisation à travers la mise en œuvre d’une série d’opérations de communication directe et indirecte, la collaboration avec ses partenaires des secteurs privé et public et l’ouverture sur les médias, a relevé Zouhri.

Elle s’est attardée, en outre, sur le rôle de premier plan joué par les associations de la société civile en tant que partenaire clé dans la mise en œuvre des programmes de sensibilisation du CNPAC visant à lutter contre les comportements irresponsables sur les routes, notant que le comité a établi une feuille de route basée sur la formation, l’encadrement et l’accompagnement des activités de ces associations en leur fournissant le soutien technique et logistique nécessaire afin de les appuyer dans leur implication et leur contribution à la réduction des dangers de la route.

En ce qui concerne les mesures à venir visant à encourager les associations à s’impliquer davantage, la responsable a fait savoir que le comité va remettre le «Prix d’excellence» aux associations qui s’activent dans le domaine de la sécurité routière, estimant que cette mesure permettra d’améliorer l’action associative et de créer un esprit de concurrence entre les associations tout en les aidant à s’acquitter au mieux des rôles qui leur incombent dans le cadre de la stratégie intégrée de la sécurité routière.

En dépit de la baisse significative du nombre de victimes de la route au Maroc, la situation reste alarmante, d’autant que les chiffres révèlent que chaque année, 3.500 personnes meurent sur les routes et plus de 100.000 sont blessées, soit une moyenne de 9 morts et 320 blessés chaque jour.

Badr Atabi

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