Le Pigeon s’est trouvé aux commandes,

En s’alliant avec le Tracteur et la Balance.

Une troïka guidée par l’appétence

Du profit ; renvoyant la réforme aux calendes.

Prétextant une situation de crise qui dure ;

Faisant régresser à la plupart l’aisance,

Par l’augmentation des hydrocarbures,

Et une inflation qui perdure.

Sans prendre aucune mesure ;

Mais sans se priver des offrandes,

Que permet la prébende.

Osant l’inaction sans l’expliquer aux ondes

S’appuyant sur une majorité non féconde

Pour faire sortir le pays des crises qui abondent

L’opposition quant à elle,

Critique, propose et interpelle.

Certains écrivent que c’est personnel,

Que la manière n’est pas institutionnelle ;

Sans répondre sur le fond de la querelle,

De l’inflation cruelle,

Et des bénéfices qu’elle procure à ceux et à celles qui tiennent la ficelle.

Alors, qu’au secours la population appelle.

Que faire, s’interrogeait l’Autre ?

Quand on est un apôtre

De la condition humaine, des défavorisés et des autres,

De l’émergence du pays, de son intégrité,

Du bienêtre de son peuple et de sa souveraineté.

Alors qu’au Royaume, la politique se perd…

Que faire pour que le gouvernement obtempère.

Rien de tel que de consolider l’action unitaire ;

Rassembler tout ce que le gouvernement exaspère,

Sur un constat, un programme d’actions, voire une alternative

A son inaction, à sa routine et à son expectative ;

Proposer et agir pour répondre au peuple qui espère

Ainsi comme une abeille qui butine et pollinise ;

Le Livre agit, renforce l’opposition et son assise.

C’est ainsi que par le passé il a été écrit,

Pour la patrie, tout dysfonctionnement il décrie.

C’est ainsi que dans le présent il prescrit,

Propose en responsable,

Ce dont il est capable,

Avec d’autres en alliance,

Pour que le peuple tire jouissance,

De ses ressources et de sa puissance.

Pour qu’un jour vient,

Où chacun aura selon ses besoins ;

En toute démocratie.