En présence du ministre de tutelle et un parterre de décideurs, de professionnels et de chercheurs experts en biologie et en botanique, les travaux du congrès annuel autour de cet arbre emblématique se sont tenus, lundi et mardi derniers à Agadir.
Durant deux jours d’affilée, des intervenants de plusieurs pays de la planète, notamment le Canada, le Royaume Uni et l’Allemagne…, débattront de ce sujet, sous divers angles, à travers des panels traitant différents volets. Organisé par l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes et de l’Arganier (ANDZOA), crt événement biennal constitue un espace d’échange d’expertises et de connaissances dans le domaine de ce végétal métaphorique.
Dans ce sens, des thématiques abordant des du savpit scientifique et technique sont décortiquées par des érudits en la matière, ainsi que des expériences et des trouvailles qui sont soulevées par des gestionnaires forestiers et des acteurs économiques, ayant servi d’éléments de vision globale concertée autour de ce thème. En effet, tous ces participants de tous bords et d’appréhensions multiples ont contribué à la mise en œuvre, sur de fortes bases scientifiques, d’un contrat-programme auquel toutes les parties concernées se devront de se conformer, pour la valorisation et la pérennisation de cette plante allégorique.
On retiendra que le programme de cette manche du congrès a entamé de nouvelles réflexions sur l’écosystème de l’Arganier, au niveau de sa structure et de son fonctionnement. A cet égard, il est loisible de souligner que ces arbre est soumis à des pratiques de déracinement par hectares pour des réalisations structurantes, sans parler des agressions permanentes perpétrées par le cheptel, en particulier les caprins.
Il est aussi question de ce traitement scientifique approfondie des novations en matière de l’intensification de l’agroforesterie et de la biotechnologie. Une étude pour laquelle il y a lieu de démontrer le degré de préservation, tout en sachant que, dans ce domaine, il importe de reconnaitre que des efforts louables ont été consentis, par le biais de la mise en place des aires et des réserves de protection, avec le concours de fonds et du savoir des organismes écologiques étrangers.
Dans un autre registre, il s’agirait de mettre au point, à travers des méthodes innovantes, des mécanismes de valorisation et d’économie de commercialisation des produits de l’Arganier, de plus en plus en vogue, aussi bien au niveau nutritionnel que cosmétique.
Par ailleurs, des savants en sociologie, patrimoine et jurisprudence se sont aussi penché sur les aspects qui ont trait aux mutations sociales, origines patrimoniales et dispositions juridiques…Cette rencontre a eu enfin, le mérite de mettre en avant, à travers la diversification des axes de traitement et l‘approfondissement de l’analyse, les moyens efficaces de sauvegarde, de reproduction et de productivité de cet arbre parabolique.
Saoudi El Amalki
