Contrecarrer l’errance politique!

Où va-t-on ? Peut-on déplorer face à toutes ces insanités qui entachent l’opération de la mise en place du prochain gouvernement ? Jamais on n’a été aussi bas que ces temps-ci, où on se permet vilement de porter préjudice aux dispositions de la loi suprême, aux attributions de l’Institution royale et aux volontés de l’électorat marocain ! C’est une réelle manœuvre putschiste sur les normes établies de la pratique démocratique nationale. Ils ont beau se dissimuler, les guignols sont connus de tout le monde.

Ce processus de dénégation ne date pas, en fait, d’aujourd’hui, mais, prend acte, bien avant la proclamation du verdict électoral. Il se poursuit avec acharnement avant même la nomination du chef du gouvernement, quoique cette prérogative revienne de droit à la seule autorité du Souverain, selon l’article 47 de la Constitution de la Nation. Au lendemain de cette démarche institutionnelle, la pression de faire échec à la formation de la majorité fait rage, en imaginant les conditions les plus bourbeuses.

Le complot sur les institutions, dira-t-on, sans hésitation ; à l’heure où le bon sens devrait inciter à la recherche du consensus entre les partis, à la primauté de l’intérêt de la patrie et à la priorisation des valeurs de la compétence, de la cohésion, du sérieux, comme clairement relaté dans le récent discours royal sous la coupole du parlement, sans jamais verser dans la médiocrité sordide, tel que l’on constate aujourd’hui, non sans amère indignation, à travers des sorties malveillantes et factieuses à la tension, exécutées par des mercenaires médiatiques.

Vers où se dirige-t-on, alors, avec ce niet qui mène droit à l’aventurisme ? Le paradoxe est criard ! Au moment où notre pays se hisse au summum mondial et africain, avec ce succès inédit du rassemblement planétaire sur notre sol et cet élan saisissant dans la conquête des confins les plus reculés du continent, une certaine classe politique marocaine dont les rênes se trouvent subitement entre les mains de businessmen et de mafieux, s’amuse à faire chambouler une construction démocratique, savamment édifiée par la monarchie et les forces patriotiques de la nation, depuis des décennies.

Ce qui émane aujourd’hui de ce ramassis d’imposteurs relève de l’absurde et interpelle les vrais défenseurs et protecteurs de la politique saine, de la démocratie réelle, du respect des institutions, du progrès et de la justice sociale. C’est parce qu’on est fidèle à la monarchie et à la nation qu’on est censé faire face à l’aberration dans laquelle on s’ingénie à jeter toute une nation en pleine émergence.

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