Convertir les rêves en réalités !

Le PPS vient d’achever tous les travaux de son congrès, avec succès sur tous les plans. On se plait à le répéter pour savourer, encore une fois, les délices de l’autosatisfaction, il est vrai, mais également et surtout pour se ressaisir et ne point dormir sur ses lauriers, une fois remis des effets de la réussite. Certes, on a tout le droit de revivre ces moments intenses de la démocratie interne qui ont balayé tous les doutes et injecté un nouveau souffle dans les veines du parcours de cet inébranlable parti de plus de sept décades.

Le congrès national du PPS n’a pas été juste l’occasion de renouveler ses instances centrales et reconduire son secrétaire général, mais une opportunité pour le pays de reconnaître, une fois n’est pas coutume, les valeurs et les innovations intarissables d’une formation qui réfléchit à fond sur le présent et le devenir d’une Nation séculaire. C’est cela qui importe le plus et c’est bien à cela que le PPS s’est investi corps et âme afin de remettre en cause ce qui ne va pas et mettre en avant ce qui ira à court, moyen et long terme.

Fidèle à ce registre de producteur d’idées et de détenteur de probité, cette entité partisane a encore enfanté des suggestions généreuses, audacieuses et réalistes pour impulser la vie politique nationale, insuffler la pratique de la démocratie marocaine et dynamiser le tissu économique et social du pays. Il transcrit tout cela noir sur blanc sur ses thèses qu’il peaufine et met à la portée de tout le monde. Il l’a fait en toute conscience et en toute conviction pour contribuer à la solution des problématiques qui ne cessent de mettre la Nation dans les dangers des déficits et des dysfonctionnements.

Pour sa part, il ne ménagera aucun effort pour convertir tous ses rêves en réalités. Pour ce faire, il devra traduire toutes ces pensées encore fraîches dans les documents de ses 10e assises nationales, en démarches et opérations palpables au service des causes suprêmes du peuple et de la Nation. Il aura d’abord comme tâche de faire disperser ses militantes et ses militants partout dans les coins les plus reculés pour « prêcher » sa mission et convaincre l’assistance plurielle à l’assimiler et l’adopter. Karl Marx disait un jour : «Une idée devient une force lorsqu’elle s’empare des masses !». C’est dire qu’il ne suffit pas de sécréter des formules les plus adéquates aux conjonctures en présence, encore faut-il les mettre en pratique, avec tout ce que ceci renferme en termes de contraintes et de résistances, dans un pays, pour la plupart, miséreux, illettré et conservateur.

Top