Conviction

Après quelques jours de sécheresse pluviométrique, les précipitations solides et liquides ainsi que le froid ont fait que l’hiver est vécu comme il est de coutume dans nos contrées. Une joie de voir cette manne du ciel venir à point nommé et des dissemblances dans la confrontation avec la baisse de température et avec la neige qui recouvre les paysages et l’infrastructure.

En conséquence, les prévisions concernant la participation du secteur agricole dans la croissance économique sont revues à la baisse. De cela, les medias semblent peu s’en soucier. Certains parmi ces moyens de communication vont jusqu’à se chauffer de tout bois en pratiquant la publication de déclarations qui partent en fumée après des démentis les concernant.

Chaque site va de son info en manœuvrant pour prendre la place qui lui semble à portée de main. Le grenouillage est patent et le champ politique national en pâtit. Serait-on à l’aube d’une autre étape politique dont on n’arrive pas encore à cerner les contours ? Cela est probable mais quelle qu’en soit l’issue de la stagnation actuelle, personne ne fera l’économie du respect de la constitution.

Aucune expérience démocratique n’a pu réussir sans partis politiques responsables. Se trompent celles et ceux qui veulent transformer le Parti du Progrès et du Socialisme en «7izb lilmabka» sur lequel tous les maux de l’action politique nationale sont supportés. Profilage, fainéantise, défaut de compétences, accaparement de la décision, problèmes internes, … et bien d’autres faiblesses et dysfonctionnements qui sont relevés par ci et par là à l’encontre des partis politiques ; et, chaque fois que l’occasion semble se présenter pour compléter l’équipe gouvernementale. Pour celles et ceux qui croient au «Livre», le silence est d’or pour ne pas répondre aux manigances, quelle que soit leur origine. Tout en restant à l’écoute, ils s’activent pour préparer, comme il se doit et comme ils savent le faire, le dixième congrès national du parti prévu vers la mi-mai 2018.

L’approche est claire. Elle respecte les institutions aussi bien celles de l’Etat que celles du parti lui-même. Le Comité Central s’est réuni en session extraordinaire qui s’est déroulée «dans une ambiance sereine et décontractée» pour décider, sur la base des éléments disponibles, de se maintenir au sein de la majorité gouvernementale et de proposer au Chef du gouvernement les ministrables pour les portefeuilles définis, celui de l’l’Aménagement du territoire, de l’urbanisme, de l’habitat et de la politique de la ville et celui de la Santé.

Que l’on s’entende à ce sujet : on n’est pas dans le cas d’un appel à candidature aux emplois supérieurs tel que l’on peut en trouver sur le portail des emplois publics. Il s’agit de la désignation de membres du gouvernement par Sa Majesté le Roi, telle que cela est stipulé dans la constitution du royaume.

Jusqu’à ce jour, les discussions persistent ; et si négociation il y a, elle perdure. On ne peut reprocher au PPS quoi que ce soit sur ce chapitre. Aux medias qui font beaucoup plus dans la suggestion que dans l’information de présenter leur analyse en terrain découvert pour que le débat soit transparent.

Le Parti du Progrès et du Socialisme a toujours œuvré, et œuvrera toujours, pour la consolidation du processus démocratique dans notre pays. C’est là une constante qui a marqué son histoire. Dans son action pour l’alternative démocratique, il a toujours cherché le consensus dans sa mobilisation pour la réforme à l’encontre de toutes les imperfections préjudiciables qui font obstacle au développement de notre société.Dans la clarté, rejetant la surenchère et la pratique de l’amalgame, récusant toute démagogie, l’opportunisme et l’extrémisme, le Parti du Progrès et du Socialisme véhicule les valeurs de modernité, de progrès, de démocratie, de solidarité, de justice, d’équité sociale, de liberté, de dignité, de prospérité, de l’égalité, du droit à la différence, de la durabilité du développement, de  la stabilité, de la paix et du bienêtre. Loin de toute autre considération, le Parti du Progrès et du Socialisme est au service de l’ensemble du peuple marocain, mettant ses compétences à la disposition du royaume pour la défense de ses intérêts suprêmes. Par profonde conviction.

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