L’actionnaire principal semble attaché à la survie de la raffinerie de Mohammédia. Al Amoudi veut injecter du cash neuf d’un montant de 680 millions de dollars pour sauver la Samir et éviter le scénario d’une liquidation judiciaire jusque-là très probable.  Dans une correspondance adressée au tribunal, il propose le redressement et conditionne sa position d’une série de recommandations.

L’affaire la Samir serait-elle sur la voie d’être redressée et sauver de la faillite ? La question qui taraude les esprits depuis le 5 août 2015, date de l’arrêt d’activité du site pétrolier de la ville des roses reste posée. La succession des événements et des déclarations depuis l’annonce de la crise de la raffinerie de Mohammédia   suscite encore et toujours des inquiétudes quant à la reprise de l’activité normale de la raffinerie. Ainsi, après avoir pris l’engagement – non respecté – d’injecter 10 milliards de dirhams lors de la dernière AGE, le PDG de la Samir revient à nouveau à la charge et se dit prêt à renflouer les caisses de la société   de 6,5 milliards de dirhams de fonds propres, en contrepartie du redressement judiciaire de la société.

D’aucuns s’interrogent aujourd’hui sur les intentions réelles de l’actionnaire majoritaire !Les jours qui viennent sont déterminants pour la reprise de l’activité de la Samir jugée pour liquidation judiciaire le 25 mars dernier, et qui dispose d’un délai légal de trois mois et demi pour réussir la reprise.

FM