Débat sur l’urgence climatique pour le continent africain

A l’heure où les changements climatiques constituent une question capitale pour le continent africain, les femmes journalistes en Afrique, veulent elles aussi se faire entendre sur cette forte thématique. «Seule on va plus vite, ensemble on va plus loin» était l’hymne de la conférence de presse tenu le mardi 18 février à Casablanca en la présence de plusieurs pointures du milieu médiatique.

Initié par 2M, et porté par Radio 2M et le Comité Parité et Diversité, du 6 et 7 mars 2020, «Les Panafricaines» tiendront donc leur troisième Forum à Casablanca dont la thématique est «Urgence climatique, les médias africains acteurs du changement». Après le succès des deux premières éditions et de la montée en puissance de ce réseau continental, ce sont près de 300 femmes africaines issues des 54 pays du continent qui prendront part à cette 3e édition.

Ce rendez-vous, qui vise à renforcer leurs capacités à constituer une force de réflexion, de proposition et d’interpellation en direction des opinions publiques et du monde politique à l’échelle continentale avec pour ambition commune l’émergence d’une Afrique forte et solidaire, fait savoir un communiqué des organisatrices. Directrices de publication, directrices de chaine de télévision, rédactrices en chef, journalistes, reporteurs, photographes de presse… africaines sont attendues à Casablanca, dans le cadre de la 3e édition du forum des Panafricaines, pour réfléchir ensemble sur la question.

Pendant deux jours, ce sont six thématiques qui seront traitées dans le cadre d’ateliers. Il s’agit de la mobilisation des médias africains pour la stimulation de débats publics autour de la problématique du changement climatique et de son impact sur les pays africains; Contribuer à enrichir les connaissances des opinions publiques africaines sur l’impact du réchauffement planétaire, et sur les mesures d’adaptation et d’atténuation à adopter. Favoriser une plus grande visibilité de la problématique climat dans les médias africains, et de tous les aspects du développement que cette problématique impacte, tant sur les environnemental, qu’économique ou social.

S’appuyer sur le réseau des «Panafricaines» pour consolider le respect des règles de déontologie journalistique et d’éthique professionnelle dans le traitement des questions climatiques et environnementale; S’ériger en véritable force de proposition citoyenne et influer sur les organisations médiatiques essentielles à une diffusion efficace et puissante de l’information, mais également sur les pouvoirs publics et les décideurs pour promouvoir la mise en place de politiques publiques visant l’atténuation et l’adaptation aux changements climatiques; Contribuer au renforcement des capacités des Panafricaines souhaitant développer une expertise sur les questions climatiques et environnementale, et ce dans le cadre d’une approche solidaire et concertée.

En effet, la 1ère journée sera consacrée aux débats, aux échanges et aux ateliers autour de la thématique centrale. La 2ème journée sera quant à elle consacrée à l’élaboration du plan d’action qui sera déployé sur l’année en cours.

Il est à noté que, tous ces objectifs nourrissent l’ambition de contribuer à un éveil citoyen sur la responsabilité des médias et leur rôle dans la construction d’une opinion au sein des sociétés africaines. Soulignent les organisatrices.

Placés sous le signe du rapprochement entre consœurs des médias du continent, et ce réseau a pour ambition de contribuer à un éveil citoyen sur la responsabilité des médias et leur rôle dans la construction d’une opinion au sein des sociétés africaines, à travers la création d’une plateforme collaborative pérenne et de passerelles d’échange entre les professionnelles de la presse continentale.

Omayma Khtib

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