Doter le parti d’un appareil institutionnel épaulé par de fortes organisations très soudées à tous les niveaux

d’action du PPS, les conclusions de ce document.

Tout en rappelant les cinq points contenus dans cette thèse, à savoir le bilan idéologique et intellectuel du parti, le Maroc dans toutes ses mutations, la situation économique, la question nationale et la diplomatie, la situation internationale, le président de cette commission n’a pas manqué d’affirmer que les débats au sein de cette commission se sont déroulés, pendant des semaines ainsi que lors de cette 14e session du comité central, dans une ambiance de responsabilité et de volonté manifeste de réussir cette étape importante du parti. Dans ce sens, il insista sur le fait que les discussions se sont caractérisées par un esprit fédérateur et unifiant. De même, il souligna que les analyses se sont surtout inspirées des thèses du 8e congrès national, des conclusions des sessions précédentes du comité central sur tel ou tel thème et, bien entendu, des idées émises lors des multiples réunions de la commission thématique préparatoire du congrès national. Tout en saluant vivement l’effort déployé à ce sujet, il déclara que les débats étaient libres, exhaustifs, sérieux et responsables.

Concernant le premier thème, il est question de l’identité du parti, des luttes entreprises durant des décennies, de la dialectique du conflit et du consensus. Quant au second volet, il a porté sur les grandes mutations arabes et maghrébines, la particularité du Maroc en ce qui concerne le printemps arabe.

D’autre part, il a été question de la situation économique, la politique sociale intégrée et globalisante, l’alternative progressiste, la question culturelle et amazighe, la question des droits de l’homme et des libertés.

Pour la question nationale et la diplomatie, il s’agit de l’intégrité territoriale et de la diplomatie marocaine. Et enfin, la situation internationale.

L’intervenant a mis, par la suite, l’accent sur les divers amendements inhérents à la forme, sur la réclamation davantage d’éclaircissements et de maîtrise, sachant que les débats ne s’arrêtent pas.

D’autres apports ont concerné pareillement la stratégie du parti, au niveau de la formation des conseillers, du secteur des élèves, du principe de la transparence…

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Chiguer : le PPS propose un nouveau modèle de développement

Présentant une synthèse des travaux de sa commission, Mohamed Chiguer, membre du CC et  rapporteur de la commission du document économique, social et culturel a indiqué que le PPS propose à l’occasion de son 9e Congrès national un nouveau modèle de développement, qui constitue, à ses yeux, une alternative progressiste pour sortir le pays de la crise, un modèle dédié aux citoyennes et citoyens et construit pour eux et par eux.

Il s’agit d’un modèle orienté vers le marché intérieur dans le but de parer aux aléas de l’actuelle structure économique du pays fondée plutôt sur la satisfaction des besoins du marché extérieur. Quand les partenaires économiques du pays sont en crise et donc incapables d’importer nos produits, le pays en subit de plein fouet les conséquences.

Il est également temps pour le PPS de donner la priorité à l’industrialisation et à la satisfaction des besoins sociaux des populations car il est possible, a-t-il dit, de concilier entre performance économique et justice sociale.

Cette alternative devra être menée selon une approche globale dans le but d’intégrer les grandes réformes en perspective dans une vision globale, a-t-il noté, rappelant que des actions de réformes isolées peuvent s’avérer catastrophiques, à l’image des «Départs volontaires», qui ont vidé l’administration de ses meilleurs cadres et aggravé les déficits en personnel dans certains secteurs qui en ont grandement besoin (cas de l’enseignement et de la santé surtout) et précipité la faillite des caisses de retraite.

Un tel modèle devra avoir pour objectif ultime d’assurer le développement durable du pays en intégrant tous les grands plans sectoriels et partant les grands projets dans une logique de convergence afin de capitaliser sur leurs résultats respectifs (Plan Maroc Vert, Plan Azur, Plan halieutique, Emergence, etc.) de donner à la régionalisation en cours de mise en œuvre sa pleine signification politique, économique et sociale et de s’assurer de l’harmonie des actions des investissements surtout semi publics avec les objectifs de la politique publique.

Il est également impératif d’accorder aux très petites entreprises et aux petites et moyennes entreprises l’importance qu’elles méritent dans l’économie nationale et la création de l’emploi.

Au cours de leurs discussions, les membres de la commission ont en effet fait observer que l’économie nationale, malgré sa résilience devant la crise de l’économie mondiale, reste faible et fragile, incapable de créer de l’emploi et de la richesse pour sortir du son développement que le pays se contente de gérer selon les aléas climatiques, et suivant un modèle qui a montré ses limites, a-t-il ajouté

Animés par le souci de renforcer davantage leur parti et de mieux servir leur pays, les membres de la Commission ont réussi à faire des discussions ouvertes à ce sujet une véritable plate-forme de propositions et d’échanges d’idées et de suggestions pour consacrer l’orientation socialiste du parti, et son positionnement dans le paysage politique national en tant que parti progressiste de gauche, engagé dans la lutte démocratique dans l’intérêt du pays et du peuple.

Ils ont appelé aussi à une évaluation de la participation du parti à l’actuelle expérience gouvernementale et à faire le distinguo entre la politique du parti, celle du gouvernement et celle de l’Etat.

A l’issue de cette présentation, les membres du CC, réunis en plénière ont adopté à l’unanimité le projet de document amendé.

M’Barek Tafsi

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Abdelahad Fassi Fihiri, membre du BP du PPS,

président de la commission économique, sociale et culturelle

«Le PPS a une vision correcte des questions actuelles»

«A mon avis, les travaux de la commission se sont déroulés dans un climat de camaraderie. Les débats étaient approfondis à propos de nombre de questions qui interpellent le parti au niveau de tel ou tel volet.

Concernant la commission économique, sociale et culturelle, une dizaine de réunions se sont attelées à décortiquer différents aspects relatifs notamment à l’industrialisation, au social, à l’écologie et à la croissance verte, à l’aménagement du territoire et à la régionalisation.

Les participants ont porté leurs contributions par rapport à ces axes de réflexion tout en invitant pour ce faire les ministres chargés de tel ou tel département ainsi que certains décideurs syndicaux. Il s’est agi en fait d’appuyer davantage les réformes entreprises et avoir un certain recul pour émettre des observations et surtout une certaine vigilance à cet égard.

La plateforme s’est appuyée sur l’apport direct des participants et les accumulations tirées des journées d’étude et des groupes de travaux.

On peut dire globalement que le parti a, à travers ces échanges, une vision concrète conforme à nos préoccupations, en particulier concernant la réforme de la compensation, de la fiscalité et des retraites, sans verser dans l’approche doctrinale, ni pragmatisme excessif.

Il ressort donc de ce débat une critique forte des politiques sociales en vue de mettre en avant des solutions réalistes, intégrées et globalisantes et pour dépasser de colmater les brèches uniquement. C’est une plateforme à enrichir encore, mais dès maintenant on pourra affirmer qu’elle est de haute qualité».

M.T

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Karim Naït Lhou, membre du BP, président de la commission

des statuts et des délégations au Congrès national du parti

«L’élection d’une direction plus forte a dominé les débats de la commission»

«Les travaux de cette commission, issue de la 13e session du Comité central du parti, réuni le 14 décembre 2013, ont été marqués par un débat très approfondi au sujet de la portée que revêt le 9e congrès national du parti, prévu fin mai, en tant que nouvelle étape historique qualitative dans le parcours historique du PPS. Les travaux de la commission ont porté sur tous les aspects d’organisation de ce 9e congrès national (30-31 mai et 1er juin) sur la base du statut du 8e congrès national amendé en relation avec le statut du parti, tel qu’adopté par le 8e congrès national et le dernier congrès extraordinaire du parti, consacré la conformité des statuts du parti avec les dispositions de la loi sur les partis politiques. Au cours des travaux, les débats ont été francs et profonds et donné lieu à une analyse approfondie et globale de l’action des différentes structures et organisations du parti. L’accent a été essentiellement mis sur la nécessité d’élire une direction nationale capable de doter le parti d’un appareil institutionnel épaulé par de fortes organisations très soudées à tous les niveaux, le but étant de permettre aux sections locales et provinciales de jouer un rôle primordial dans la vie du parti et d’être étroitement liés aux préoccupations des citoyennes. Ceci étant, le but majeur est de mobiliser toutes les potentialités du PPS, en sa qualité de parti progressiste, socialiste et de gauche, pour les mettre au service de son projet sociétal. Un esprit de consensus a donc régné au cours des travaux de cette commission, qui a réussi à élaborer un projet ayant servi aux débats qui se sont poursuivis au cours l’actuelle session du comité central pour enrichir le projet et tenir compte de tous les avis».

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Anass Doukkali, membre du BP du PPS

«Le prochain congrès national est un congrès ordinaire

qui revêt un aspect exceptionnel»

«Nous avons parlé au cours de cette 14e session du CC du PPS des enjeux du prochain congrès national, qui constitue à mon avis un congrès ordinaire, mais également exceptionnel.

Il est ordinaire, parce qu’il consacre l’action militante et organisationnelle de notre parti qui se poursuit depuis sa création, il y a 70 ans.

Le Congrès national constitue en outre l’occasion de faire le point sur les prestations des instances du parti et de gérer l’arrivée au parti de vagues importantes d’adhérents, jeunes, femmes, élus, etc. Une telle ruée est due non seulement  au travail réalisé pendant les quatre dernières années par les différents responsables et instances du parti à tous les niveaux, mais également grâce aux positions courageuses prises par le parti au sujet des différents dossiers brûlants en cours de débats, lesquelles suggestions s’inscrivent dans le cadre de la gestion de la phase démocratique de transition en cours et ce à travers la participation du PPS au gouvernement post-Constitution.

Le prochain congrès est en même temps extraordinaire car il intervient dans une phase particulière qui requiert du parti davantage d’efforts pour faire face aux mutations en cours.

Les documents en cours d’élaboration devront consacrer la position du PPS en tant que parti de gauche, socialiste et progressiste, comme c’est le cas de la thèse politique et de la stratégie d’action sensée traduire et théoriser les positions que le parti a prises jusqu’à présent.

L’on est aussi en train d’adopter un document économique, social et culturel d’une grande importance, lequel devra présenter les réponses structurelles que nous devons soutenir au cours du traitements des grands dossiers relatifs à la réforme de la retraite, de la fiscalité, de la compensation, de la mise en œuvre de la régionalisation, etc.».

 

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El Mahjoub El Kouari, membre du Conseil de la présidence du PPS

«Le prochain congrès national devra permettre au parti de poursuivre sa mission primordiale concernant l’encadrement des citoyens et d’être au service du pays»

«L’espoir est de voir le Comité central réussir à adopter les projets de documents du 9e congrès national, sachant que les discussions en cours sont très fructueuses et que  les diverses opinions ont été exprimées en toute liberté, mais dans un cadre qui rassemble notre famille politique. Il est entendu que la préparation du congrès national impliquera dans les prochains jours toutes les structures de base du parti ainsi que les citoyennes et citoyens qui le souhaitent. Cela leur offrira l’occasion de discuter et de donner leurs avis sur les projets de documents du congrès national dans le but de faire avancer les idées du PPS,  ses positions sur les plans politique, économique, structurel et organisationnel pour lui permettre de poursuivre sa mission primordiale en matière d’encadrement des citoyennes et citoyens et de servir notre pays ».

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Mustapha Rejjali, membre du BP

Le PPS doit aller plus uni et plus soudé pour assurer au 9e congrès plein success

«Le 9e Congrès national du PPS constituera sans aucun doute une étape essentielle et historique pour l’ensemble des militantes et militants du Parti du progrès et du socialisme (PPS), eu égard aux grands questions décisives au sujet desquelles les participants vont exprimer leurs positions politiques et avis.

Outre les réponses qu’il proposera aux questions de l’étape actuelle, le congrès national sera l’occasion de faire le point de la situation et de procéder à l’évaluation  des quatre dernières années de la vie du PPS aux niveaux organisationnel, politique, et autres.

La session du comité central qui représente une étape fondatrice du congrès a donné lieu à un débat approfondi, fructueux et responsable au sujet des questions contenues dans les documents du parti, en l’occurrence les projets de la thèse politique, du document économique, social et culturel et des statuts du parti.

Au sein de la commission de la thèse politique, nombre de questions d’une grande importance pour l’identité du parti et de sa vision stratégique ont été débattues au même titre que le bilan de la participation du PPS à l’actuelle expérience gouvernementale, sachant que la décision de la participation du parti au gouvernement avait été adoptée en son temps par la majorité.

A présent, il est important pour le devenir du parti de procéder à l’évaluation de cette expérience et de faire le point de la situation au sujet du parcours du PPS durant les dernières quatre années, pour savoir si cette participation impacte positivement ou négativement la vie du parti.

Jusqu’à présent, le débat se déroule dans un climat de camaraderie et de respect mutuel et reste marqué par un échange d’idées et de propositions sur les diverses questions abordées, confirmant ainsi le fait que le PPS constitue une école politique particulière au sein du paysage politique national, ce qui lui impose d’aller de l’avant uni et plus soudé pour assurer au prochain congrès national plein succès ».

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