Focus sur l’AI dans le Souss

Le plan régional de l’accélération industrielle (AI), qui constitue l’un des instruments fondateurs de la propulsion économique de la région du Souss-Massa fut, est au cœur du débat de toutes les composantes de la chambre de commerce, de l’industrie et de services d’Agadir (CCIS), depuis quelques jours.

Cette ébauche d’envergure paraphée, sous l’égide du Souverain, s’érige, en fait, en réel facteur d’expansion, en guise de programme de fond pour une territorialité harmonieuse, inclusive et édifiante, répondant aux exigences de la région. De même, cet outil de dimension indéniable, insérée dans le parcours de la régionalisation avancée, est en passe de hisser la région en plate-forme vivifiante, de nature à pulvériser ses énergies génératrices d’opportunités d’emploi dans les unités de production.

Dans son allocution introductive des travaux de la récente session de la chambre, le président de cette institution, partenaire de cet ouvrage de haute facture, n’a pas manqué de mettre en exergue l’évolution performante du projet, en matière d’ appels d’offre, lancés pour l’édification d’un Technopark. À cet égard, il importe d’affirmer, selon ses déclarations, que le coût de cette réalisation s’élèverait à 25 millions de dirhams, répartis à 20 millions assurés par le Conseil régional et 5 millions financés par la CCIS.

Dans le même sillage, il est également à signaler que l’université Ibn Zohr d’Agadir soutiendrait ce projet de choix en permettant l’utilisation de l’ex édifice de l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées (ENSA), pour y monter la cité d’innovation. Cette mise à la disposition, conclue dans le cadre de la coopération, représente une occasion sine qua non pour les Petites et Moyennes Entreprises (PME) de parfaire leur expertise au niveau des sciences du digital et des techniques de communication, grâce à une enveloppe budgétaire de plus de 40 millions de dirhams.

Dans le même ordre d’idées, une zone franche de la ville de 305 hectares dont l’assiette foncière est localisée au quartier Tagadirt, complète toutes ces prouesses, en termes de lopins industriels de haut standing, à des tarifs concurrentiels. L’état d’avancement du projet prête à satisfaction, puisque les études aussi bien urbanistiques que techniques suivent leurs cours de chemin dans les meilleures conditions. Il est à noter, d’emblée, que le plan régional de l’accélération industrielle de Souss-Massa mettrait dans le marché de l’emploi environ 24000 postes, en coordination étroite avec les groupements professionnels. Au même titre, les études de l’offshoring sont entamées pour la mise en place d’un méga-centre d’appels à Inezgane qui recruterait plus de 1000 postulants à l’emploi.

Il faut dire enfin, que cette belle acquisition dans le monde des affaires projette de fortifier efficacement les domaines de l’industrie, tout en se conformant aux dispositions écologiques et aux conditions de l’activité touristique, sous toutes ses formes. Moult filières industrielles seront mises à contribution, notamment le cuir, les produits chimiques, l’automobile, les matériaux de construction…D’autre part, ce projet  favoriserait les industries agro-alimentaires, par le biais des motivations du fonds de développement agricole et du fonds de développement industriel.

La diversification du tissu économique s’avère donc une nécessité impérieuse dans la région Souss-Massa. Après l’agriculture, le tourisme et la pêche, le fameux triptyque qui a toujours constitué l’épine dorsale de l’économie régionale voire nationale, l’émergence de ce projet industriel est perçue comme une autre pierre angulaire qui vient de boucler cette genèse multidisciplinaire du développement global et pérenne.

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