La folie de la planète foot!

On aura vécu, ces temps-ci, un délire tonitruant dans le cosmos du football mondial. Des sommes astronomiques sont annoncées par-ci, par-là pour s’attacher les services de telle ou telle star galactique.

Une folle ruade sans précédent vers les talents doués dont l’âge n’atteindrait même pas les deux décennies, à l’image du prodige de la principauté Mbappé qui, du jour au lendemain, son pesant d’or équivaut fort probablement au revenu brut d’un pays comme la Somalie ou le Djibouti. Le tapage médiatique qui s’enflamme actuellement autour de la libération de la clause liant Neymar à son club catalan, soit environ 222 millions d’euros, bouleverse toutes les normes de ce marché effréné.

Certes, cette course endiablée à la conquête fracassante des génies, allait crescendo, à l’instar des flammes qui jaillissent, de temps à autre, dans la planète foot et embrasent fortement les pourparlers de recrutement. De plus en plus, on en est à miser sur les jeunes pour anticiper dans l’avenir, mais également sur les trentenaires qui demeurent toujours alléchants, cas de Messi et de Ronaldo, les super vedettes contemporaines qui, au long de toute une décade, ils trônent sur le toit de la discipline, s’adjudant, tour à tour, la palme planétaire tant convoitée. On s’interrogera alors sur leur seuil libératoire si jamais ils sont tentés par d’autres cieux.

Où va donc cette cadence supersonique qui, il est vrai, relève le niveau de la compétition, mais élargit davantage la disparité entre les grands et riches clubs; idem pour les petits et les modestes ? Il n’en est pas moins évident que la quasi prédominance du «phénomène fric» a tendance à dévider l’art sportif de sa substance olympique, basée sur le plaisir et l’équité.

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