Fortification

Tout le monde s’interroge sur la position du Parti du Progrès et du Socialisme dans le champ politique marocain tel qu’il se présente actuellement. Quel culot d’écrire cela, de l’affirmer et de l’assumer!

Le Parti du Progrès et du Socialisme n’estime pas qu’il est dans un champ de courses où les mises peuvent soit aboutir à la faillite ou probablement apporter quelques sous pour faire semblant de jouer aux riches. Le Parti du Progrès et du Socialisme est un parti politique qui se respecte et prend au sérieux la gestion des affaires publiques et croît fermement aux positions qu’il défend en connaissance de cause.

Il a combattu effectivement l’opportunisme de gauche car il estimait que c’était,  «la chaleur communicative de l’alcool aidant», une déviation infantile qui ne pouvait aboutir qu’au renforcement de la réaction et du despotisme. Il a combattu l’opportunisme de droite car il estimait que «ce qui se construit sur le mensonge ne peut pas durer».

Que maintenant, la conjoncture historique permette la jonction entre ces deux courants pour faire fi de toute la construction réformatrice issue de la dissipation du malentendu entre le mouvement national et la monarchie est une chose ; mais, que le Parti du Progrès et du Socialisme soit considéré comme l’angle d’attaque par lequel les opportunistes de tout bord peuvent se prévaloir de la notabilité est une ligne rouge qui ne peut être dépassée.

Le Parti du Progrès et du Socialisme est un parti légal, légitime et qui œuvre pour l’intérêt supérieur de la Nation. Clair dans ses positions, déterminé dans ses approches, c’est un collectif qui milite, analyse organise, communique dans le respect de la loi et de ses statuts. Il n’a jamais été subordonné ni à un dirigeant ni à une puissance quelconque dans la société. Son rapport avec la monarchie marocaine ne date pas d’hier, après l’alternance consensuelle dont il a été un promoteur lucide et conséquent. Cela date bien avant la naissance d’un certain nombre de speakeurs (aussi bien actuellement que dans le passé) de la scène politique marocaine ; y compris le rédacteur de ces lignes, formé et formaté dans le respect des fondamentaux de notre peuple et dans l’abnégation et le sacrifice pour son émancipation et son bien-être.

Il s’ensuit que ceux qui veulent faire croire que les positions du Secrétaire Général du PPS sont des positions qui lui sont personnelles se trompent. Le Secrétaire Général est le porte-parole officiel du parti dans son ensemble. Que l’on se le dise une fois pour toutes !

Le Maroc est soumis à une pression inégalée dans son histoire de la part de toutes les entités qui ne veulent pas lui reconnaitre son droit à l’indépendance souveraine, à l’intégrité territoriale, à la stabilité politique et au développement de ses forces vives dans la démocratie et la justice sociale.  Aux manigances des tenants du néocolonialisme et aux visées impérialistes, le Royaume du Maroc a toujours répondu en faisant apparaître sa cohésion sociale comme cela a été le fait du dimanche 13 mars 2016 lors de la marche populaire contre les déclarations irresponsables de Ban Ki Moon. Dans ce contexte, la consolidation du processus démocratique est la priorité des priorités autant que celle du front intérieur. Car c’est la garantie de la résistance des Marocaines et des Marocains à cette pression et l’assurance de leur victoire.

Certes, dans le respect de la loi, le Parti du Progrès et du socialisme se prépare aux échéances électorales d’octobre 2016. Il ne peut procéder ni à des levers de fonds auprès des chefs d’entreprise, ni à faire pression sur tel ou telle, fût-elle journaliste et encore moins à faire preuve de césarisme. Son histoire a été façonnée a l’encontre de toute cette débauche. Il a toujours œuvré pour que les élections soient un moment de vérité pour l’ensemble des acteurs du champ politique national. Qu’elles soient transparentes, crédibles et libres pour que le peuple adhère à la consolidation du processus démocratique dans la pluralité de son offre. Tout autre comportement constitue pour l’ensemble du Parti du Progrès et du Socialisme une contradiction principale dans sa lutte pour l’édification de l’Etat National Démocratique et Moderne.

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