G-B: un modèle à suivre… pour le Maroc

En terminant en deuxième place aux Jeux Olympiques 2016 à Rio avec 67 médailles (27 en or, 23 en argent et 17 de bronze, la Grande-Bretagne a réussi sa mission d’une très belle manière derrière les Etats-Unis qui ont dominé les débats avec 121 médailles don 46 en or.

Il s’agit d’un grand exploit réalisé par les Britanniques qui ont chipé la vedette à de grands pays qui nous ont habitués à terminer en tête comme la Chine reléguée en 3e place du podium avec 70 médailles dont 26 en or ou la Russie qui a terminé en 4e place avec 56 médaille dont 19 en or malgré la suspension de plus d’une centaine de ses sportives et sportifs pour cause de dopage.

La Grande Bretagne qui a acheté ses médailles nous a donné un exemple à suivre. Une expérience à prendre en considération surtout qu’au niveau olympique, la Grande Bretagne était parmi les pays les plus modestes en Europe, bien sûr, du moins lors des 5 dernières éditions des JO et plus précisément aux Jeux d’Atlanta en 1996 quand elle a terminé dans le top 40 au tableau des médailles avec un seul titre olympique. Le Maroc qui a raté le titre olympique de Hicham El Guerrouj percuté par Noreddine Morceli, vainqueur du 1500 m aurait pourtant pu terminer à la même place que l’Angleterre., bien qu’il ne se trouve pas de comparaison entre les deux pays, au vu de leur moyens sportifs et économiques.

A Rio, le Maroc qui avait au moins l’athlétisme comme pourvoyeur de médailles (23 dont 6 en or) depuis l’argent de Feu Abdeslam Radi aux Jeux de Rome en 1961, a fait une chute vertigineuse avec une médaille de bronze orpheline en 2016. La Grande Bretagne, elle, a réussi une montée surprenante avec une bonne seconde place parmi les géants du monde olympique.

Cinq éditions des JO donc et 20 ans après, la Grande-Bretagne est arrivée à réussir son objectif et exploit historique à Rio grâce à sa nouvelle stratégie professionnelle qui n’a plus rien à voir avec l’esprit amateurisme. Un professionnalisme mené aussi par des dirigeants aguerris et des hommes de métier. Cela tout en tournant la page de la gouvernance publique pour solliciter le secteur privé basé sur l’argent du sport de haut niveau dans différentes disciplines olympiques. En Grande-Britannique, chaque discipline est financée selon l’objectif chiffré de médailles olympiques à remporter. L’argent britannique est donc véritablement investi dans l’industrie du sport pour former les véritables champions capables de remporter les médailles. Cela se confirme progressivement d’une édition des JO à l’autre…

Qu’en pensent les décideurs du sport marocain… ?

Rachid Lebchir

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