Guardiola et Manchester City pour exorciser le démon des quarts

Pep Guardiola a beau s’en défendre, il sait qu’il n’aura pas le droit à l’erreur face au Borussia Dortmund, en quart de finale de Ligue des Champions, mardi et dans 8 jours, un cap qu’il n’a jamais franchi avec City.

En surclassant d’autres Allemands, Mönchengladbach, bien plus largement que le score (2-0, 2-0) ne le laisse deviner, son équipe s’est hissée parmi les vainqueurs potentiels de l’épreuve.

Face à un Dortmund à la peine en championnat, dont la qualification pour la prochaine C1 est très compromise par leur défaite (2-1) à domicile contre Francfort ce week-end, les Citizens partiront assez largement favoris sur le papier.

Comme contre Lyon l’an dernier… Avec une défaite 3-1 à la clé, dans une formule à un match. Et comme contre Tottenham l’année d’avant qui les avait coiffés sur le fil (0-1, 4-3). Ou encore comme contre Liverpool en pleine ascension et en route vers la finale contre le Real (0-3, 1-2) encore un an plus tôt, diront les esprits chagrins.

L’année de l’arrivée de « Pep » sur le banc des Sky Blue, en 2016/2017, c’était même en huitième de finale, face à Monaco (5-3, 1-3), qu’ils avaient baissé pavillon.

Le Catalan n’est pas du genre à garder les yeux rivés sur le rétroviseur quand se présente un nouvel obstacle. D’autant que City a rarement semblé aussi armée que cette année pour poser sa main sur le Graal.

Il pourra notamment compter sur la défense qui a gardé le plus souvent sa cage inviolée (28 fois) et encaissé le moins de but (26) cette saison dans les 5 grands championnats européens.

En Ligue des Champions, après avoir concédé l’ouverture du score contre Porto lors du premier match, à la 14e minute, les filets d’Ederson n’ont plus tremblé au cours de sept matches consécutifs, une prouesse réalisée en Ligue des Champions seulement par le Milan AC en 2005 et Arsenal qui avait même poussé la série à dix en 2006.

On peut ajouter à cela le fait que Guardiola a pu compter sur un effectif au niveau de performance très constant qui lui a permis non seulement de traverser sans dommages les blessures de joueurs aussi importants que Kevin de Bruyne, mais aussi de faire régulièrement tourner pour conserver un bon niveau de fraîcheur générale.

Dix ans après la victoire en Coupe d’Angleterre qui avait été le premier trophée majeur sous l’ère émiratie, arracher enfin une victoire en C1, objectif ultime de ses puissants investisseurs, serait du plus bel effet.

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