Jawhara: une ouverture sur les chapeaux de roue…

DNES à El Jadida Mohamed Nait Youssef

La saison estivale bat son plein à El Jadida.  Et Mazagan, ville côtière, a vécu le weekend dernier sous le charme de la musique. Comme à l’accoutumée, la foule et les fidèles du festival international Jawhara ont dansé au rythme de la musique d’une kyrielle d’artistes marocains et étrangers qui se sont produits sur les différentes scènes dont la grande scène d’El Jadida, Azemmour ou encore celle de Bir jdid.

Le bal des premières soirées a été donné vendredi soir sur les trois scènes. Ce sont plus de 200.000 festivaliers qui sont venus applaudir les vedettes de Jawhara, indiquent les organisateurs de l’événement.  Il va sans dire qu’au fil des années, le public a toujours été l’une des clés de la réussite de ce rendez-vous musical annuel de la ville et ses alentours.

En effet, sur la scène d’El Jadida, le festival s’est ouvert sur les chapeaux de roue. Le chanteur libanais résidant au Maroc, Riad Omor, a fait vibrer la foule. Son passage devant les 70.000 festivaliers a été envoutante. Pendant une heure et demie, le chanteur a tout donné sur scène pour le plaisir de ceux qui sont venus l’écouter, le soutenir et surtout l’applaudir. Riad a été l’ambassadeur de la musique orientale et libanaise sur cette scène du festival. Quelques heures avant le concert, Riad s’est exprimé lors d’une conférence de presse, sur son attachement au Maroc, à sa musique, son public et ses artistes.

« Le public marocain est enthousiaste, amoureux de la musique et des arts. C’est un peuple qui a une oreille sensible et qui sait bien déguster de la vraie musique », a-t-il déclaré. La sincérité, la générosité et le partage sont en effet la recette de la réussite du jeune artiste. «La sincérité dans l’art m’est une chose essentielle dans la vie, dans ma musique et dans ma carrière artistique », a-t-il ajouté.

 Selon lui, la musique marocaine est une musique très riche en sonorités, paroles, compositions et rythmes. Une chanson qui évolue et qui a pu se faire une place dans le champ musical arabe et international, poursuit-t-il. Sur la même scène, la jeune chanteuse populaire, Statia, a enflammé le public avec ses chansons puisées dans le répertoire de «Sawaken», ainsi que son répertoire musical varié.

Un tsunami à Bir jdid…

La chanteuse populaire Imane, alias tsunami, a envahi, quant à elle, la scène de Bir jdid vendredi 10 août.  50.000 assoiffés de danse ont afflué à la rencontre de la danseuse. Le concert était une occasion pour ses fans de découvrir les nouveautés de son style musical. «J’ai travaillé pendant plusieurs années avec les Chikhates. Aujourd’hui, nous avons intégré de nouveaux instruments dans la musique chaabi pour surfer et suivre la vague. Le public est devenu de plus en plus exigeant… et la modernisation de la chanson est devenue non seulement un choix artistique, mais une nécessité», a-t-elle déclaré lors d’un point de presse dans le cadre du festival

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