La Jeune Communauté Marocaine Publico-éco (JCMP) n’est pas née pour alimenter l’inflation embryonnaire du tissu associatif au Maroc, juste pour exister ou encore pour rééditer des modèles qui existent déjà. Il s’agit d’une idée qui est venue répondre au besoin d’impliquer les jeunes marocains du campus universitaire dans la réflexion autour de la chose publique, la responsabilité plurielle et le développement durable de leur patrie.

Ainsi, la contribution de la jeunesse s’avère capitale, puisque nous ne pouvons en aucun cas s’attendre au développement, sans que cette frange importante de la population, les jeunes choisit d’être à l’écart ou nous la mettons de force à l’écart, alors qu’elle représente plus de 30% de la population et détient l’énergie, le savoir, et l’ambition à investir à mieux sur plusieurs échiquiers, en tirant la leçon des pays les plus développés et huppés dans le globe, et qui ont fait du rajeunissement le mot d’ordre, en vue de donner du carburant à la locomotive de la croissance sous ses diverses formes.

Le président –fondateur de l’initiative JCMP, Amine Sennouni, s’est déclaré avec un ton confiant : «L’association constitue un espace libre, transparent et dynamique, à tous les jeunes Marocains étudiants, qui s’ouvrent sur la société, avec tous ses soucis et ses défis. Par ailleurs, l’association a réussi durant deux années d’existence à créer plus de 24 clubs actifs dans le campus universitaire national et qui ont initié plusieurs projets et actions dans toutes les régions du royaume, ainsi que l’organisation de 42 événements nationaux réussis qualitativement et quantitativement, comme elle a conclu cinq partenariat avec des opérateurs nationaux et étrangers tout en bénéficiant d’une large couverture médiatique variée.

Notre objectif étant de conjuguer tous nos efforts au service de cette catégorie clé du capital humain, sur lequel compte la nation, il s’agit de créer une  pépinière pour former des citoyens et des leaders de demain».

L‘association vise à créer des clubs JCMP dans les différentes écoles, les facultés, et les institutions d’enseignement supérieur, croyant que cette catégorie est sur le chemin de la maturité et la construction personnelle et professionnelle. Ainsi,  les problèmes de notre pays ne se limitent pas juste à la précarité et la pauvreté d’une bonne part de la population qui croupissent dans la misère, mais s’étendent à tous les domaines, qui sont un champ d’intervention potentiel pour les jeunes citoyens et patriotes, en vue d’y remédier à leur niveau (le sport, l’art, la culture, l’industrie, l’invention, l’enfance, la femme, force de proposition politique etc.), c’est bien ces secteurs et bien d’autres qui se trouvent confrontés à plusieurs dysfonctionnements légers ou structurels. A cet égard, la JCMP trace sa ligne de démarcation des différentes associations de l’entreprenariat social, en tablant beaucoup plus sur sa vision à dimension citoyenne, à travers une marge de manœuvre libre laissée aux jeunes d’agir, avec un encadrement d’accompagnement et de proximité, et pour récompenser leur esprit, une compétition nationale de l’entreprenariat citoyen donnera son verdict, en élisant le meilleur projet au bout de chaque année de compétition.

Quant au volet de la chose publique, la Jeune Instance Parlementaire Estudiantine (JIPE), est le second concept de l’association séparé du premier. Il devrait réconcilier et initier les jeunes à la participation dans les politiques publique, déterminant à la fois leur présent et leur avenir, vu que le fait de ne pas s’y intégrer n’est nullement la décision judicieuse, plutôt il faudra couper l’herbe sous les pieds des corrompus et des incompétents, avec une masse élitiste, jeune et citoyenne, profitant des acquis de la jeunesse reconnus et consacrés dans la nouvelle constitution de 2011 (Les articles 33 et 173) et qu’il faut capitaliser à tout prix.

Coté action, une implication palpable dans  les circuits de la décisions politique au niveau des deux pouvoirs législatif et exécutif est attendue à travers un suivi avancé et cadré de l’action du parlement institutionnel et l’exécutif gouvernemental au pouvoir, en vue de s’ériger en force d’évaluation, de proposition de production de livrables utiles et de recommandation, ainsi que de  produire des prises de position par rapport aux faits d’actualité par le biais de la préparation et la diffusion des notes de réflexion, des livres blancs, des rapports analytique ou encore des cartes mentales et vidéos de vulgarisation de la chose publique et les pétitions.

Le séminaire inaugural de la seconde édition est prévu fin novembre et auquel prendra part plus de 22 équipes représentant des écoles, et des universités de par le Maroc et plus de 100 étudiants y sont attendus.

Il est à noter que, d’autres grandes manifestations de cadrage à l’image des séminaires, ou des ateliers et des conférences seront prévus pour rencontrer les objectifs du concept de l’association, la culture et l’art devraient aussi être au rendez-vous à travers quelques évènements dédiés.

Amine Sennouni