«Je remercie la FRMF pour les opportunités qu’elle offre aux joueurs étrangers»

Entretien avec Diomandé Kaled Dekassan, joueur de football

Romuald Djabioh

Au Maroc depuis près d’un an et demi, le footballeur Diomandé Kaled Dekassan, originaire de la Côte d’Ivoire, signe son premier contrat en club. Pour en savoir un peu plus  sur ce dernier, la rédaction Al Bayane est allée à sa rencontre. Entretien.

Al Bayane : Vous avez récemment signé un contrat avec un club de la place. Peut-on avoir davantage d’informations sur ce sujet ?

Diomandé Kaled: Effectivement, j’ai signé avec le club Chabab de Casablanca pour une durée d’un an. C’est-à-dire, une saison. Nous nous entraînons au stade de Hay Hassani. J’ai une licence, je suis affilié à la Fédération royale marocaine de football(FRMF) et je joue au poste d’avant-centre.

Qu’est-ce qui justifie le choix du Maroc?

En sortant du pays, mon objectif était d’abord d’aller tenter ma chance en Europe. Mais la vie en a décidé autrement. Après avoir joué à plusieurs reprises le championnat ivoirien, je me suis dit, pourquoi ne pas aller à l’extérieur ? J’ai ainsi opté pour l’aventure tout en espérant trouver un club.

Dans mon périple, je suis d’abord parti en Tunisie. Sauf que là-bas, les joueurs étrangers ne peuvent jouer qu’en 1ère division. Il n y a pas d’opportunités ni pour la 2è division, ni la 3è. Sans oublier d’autres conditions qui semblent complexes : avoir 10 sélections avec la sélection nationale de son pays d’origine pour espérer pouvoir intégrer un club(…). Cependant, avec les nouvelles réformes prises par les autorités compétentes dernièrement au Maroc, nous avons plus d’ouvertures…

Peut-on dire que le football est une information génétique ou plutôt un choix personnel ?

Dans notre famille, il n y a pas de footballeurs. Avant le football, je faisais de l’art plastique. Mais ce sont mes oncles qui m’ont conseillé d’opter pour ce dernier. C’est dans ce sens que je l’ai croisé, et je suis resté par amour. C’est-à-dire, à force de jouer au quartier avec les amis presque tous les jours, j’ai fini par aimer. Il faut également ajouter que lorsque j’ai commencé à jouer le championnat ivoirien, au-delà des conseils reçus ; j’ai davantage mesuré l’ampleur du talent que j’avais…

Quelles sont les perspectives à venir ?

Les perspectives à venir, il y en a plusieurs. Déjà, je souhaite tout d’abord mieux me faire connaître. Ensuite, l’objectif est d’affronter le championnat national. Mettre tous les moyens pour pouvoir briller et faire avancer le club. Je souhaite que nous puissions remporter des titres.

Aujourd’hui, nombre de vos compatriotes vous prennent pour exemple. Quels conseils pourriez-vous leur adresser?

Je suis vraiment touché que beaucoup d’entre eux me voient ainsi. Cette reconnaissance est le fruit du travail acharné. Comme conseils, il faut tout simplement qu’ils aient la foi et qu’ils placent leur confiance en Dieu dans un premier temps. Deuxièmement, ils doivent se battre davantage afin d’atteindre leurs objectifs. Qu’ils soient dynamiques en allant chercher, en allant frapper aux portes. Car on ne sait jamais, la chance peut leur sourire également…

Avez-vous un message à adresser à l’endroit des autorités compétentes ?

Bien sûr que oui. Je tiens à remercier la Fédération Royale marocaine de football pour les opportunités qu’elle offre aux joueurs étrangers. Il y a toutes les commodités ici, contrairement à d’autres pays du Maghreb. La Fédération fait de son mieux pour facilité notre intégration dans le sport national. J’en suis vraiment ravi…

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