Les jeunes sont restés en marge de la modernisation. Tel est le constat général perçu par ceux qu’on qualifie d’«hommes de main»!

Raviver la créativité dans les démarches et reconstituer la jeunesse permettront, à coup sûr, d’insuffler un sang nouveau dans les veines. Il convient à ce propos, de faire un tour d’horizon des diverses préoccupations et aspirations de la jeunesse marocaine. En effet, les jeunes sont sortis de leurs coquilles en exprimant, dans la rue, leur désarroi sans la moindre crainte. Mais leurs manifestations ne sont pas suivies, malheureusement, de participation effective aux échéances électorales. Une nouvelle perception des attentes des jeunes est à mettre à contribution.

Le mur de la peur est tombé, toutefois, les jeunes refusent les disparités sociales, eux qui sont constamment restés en marge de la modernisation, quoiqu’ils aient le mérite d’accélérer la dynamique qui émaille la vie politique actuelle. Il va falloir mettre l’accent sur le facteur rêve chez les jeunes, par le biais duquel l’aspiration convie à l’effort et la conviction.

Dans le même ordre d’idées, il est à rappeler, concernant le paysage politique national, l’efficience de la nouvelle Constitution au terme de laquelle les espaces, pour chaque acteur politique, ont été déterminés. Il va donc sans dire que les jeunes ont grand besoin de redynamisation, à travers la formation et la communication, afin d’éviter de sombrer dans le défaitisme et le nihilisme. Il faudrait, dans ce sens, se pencher sérieusement sur les choses sérieuses qui attendent les jeunes, au lieu de perdre du temps dans des futilités absurdes.