La palme d’or accordée à la Santé

relief l’amélioration qualitative impulsée au travail gouvernemental par la nouvelle Constitution et a accordé la palme d’or au secteur de la Santé, dont l’amélioration se poursuit sur tous les plans.
Chargé de gérer un épisode charnière annonciateur d’une nouvelle ère de démocratie, de liberté et de justice sociale telles que définies par la nouvelle Constitution, qui a permis au Maroc de négocier de la manière la plus intelligente qui soit la période tourmentée que subit toujours de plein fouet le monde arabe, l’actuel gouvernement (1ère et 2ème majorités) peut s’enorgueillir d’avoir inauguré une nouvelle forme de travail qui s’appuie sur « la nouvelle culture politique qui fait de la collaboration entre les institutions du pays sous la conduite de SM le Roi et de la promotion de l’approche partenariale son mot d’ordre ». 
Selon ce rapport du gouvernement, rendu public la semaine dernière, les principales réalisations au titre des années 2012, 2013 s’articulent autour d’une série d’objectifs majeurs visant (1) le soutien au citoyen à travers le renforcement des outils de solidarité et de la cohésion sociale et spatiale et la promotion de l’emploi,  (2) et l’appui de l’entreprise, la promotion du développement, la mise en œuvre des stratégies et des grands chantiers et le rétablissement des équilibres. Cette période a été marquée aussi par (3) l’accélération de la production législative, la consolidation des fondements de la bonne gouvernance à travers la mise de l’Administration au service des citoyens, la lutte contre la prévarication et la corruption, la réforme de la justice, le renforcement des libertés et de la sécurité, (4) le lancement d’un train des réformes structurelles et (5) l’amélioration de l’attractivité et de la compétitivité du Maroc.
Au-delà des réalisations accomplies en 2012 et 2013, le pays connait une nouvelle dynamique en matière de gestion de la chose publique contribuant ainsi au renforcement des valeurs de transparence et à la réhabilitation du service public et du rôle des institutions de la gouvernance, note le document.
La dynamique a également permis de pérenniser les réformes structurelles et grands chantiers ouverts et de lancer d’autres dans le cadre de la mise en œuvre de la nouvelle Constitution du pays, ce qui lui a permis de préserver sa stabilité et de rétablir la confiance de l’ensemble des Marocains en leur modèle de développement et de gouvernance.
Dans le cadre de son action, le gouvernement a axé ses efforts sur le traitement des disparités sociales, le renforcement de la solidarité et la lutte contre la pauvreté, précise le rapport, qui s’arrête en premier lieu sur l’entrée en vigueur du RAMED (Régime d’assistance médicale), lancé en mars 2012.
Selon le document, le nombre des bénéficiaires du RAMED s’est établi à fin février dernier à 6,54 millions (dont 47 pc en milieu rural), soit près de 77 pc des 8,5 millions de personnes ciblées, mobilisant une enveloppe de plus de 754,7 millions de dirhams.
Jusqu’à janvier 2014, quelque 250.000 RAMEDistes ont été pris en charge dans les hôpitaux publics alors que 500.000 autres ont bénéficié de consultations spécialisées externes et 634.000 services rendus dans le cadre de la prise en charge des maladies chroniques et couteuses. Le cout de ces prestations est estimé à 754,7 millions de Dirhams.
Il a été également procédé dans ce cadre, au lancement du système de facturation dans les hôpitaux publics pour les RAMEDistes et à la création des guichets qui leur sont réservés.
Des mesures d’accompagnement ont été prises pour l’extension du RAMED, lequel est géré par une instance spécialisée.
Dans le but d’étendre les bienfaits de ce système, le gouvernement a lancé l’étude du projet de la couverture médicale obligatoire pour les indépendants, les professions libérales, les commerçants, les agriculteurs, les artisans et les travailleurs dont le nombre est estimé à 7 millions de bénéficiaires y compris les ayants droits.
S’agissant toujours du même secteur, 1120 médicaments ont vu leurs prix diminuer dont 320 médicaments utilisés surtout dans le traitement des maladies chroniques (cancer, cœur, infection, anesthésie, réanimation, système digestif, système nerveux). Ces produits ont connu des baisses variant entre 50 et 80 pc, alors que d’autres baisses situées entre 30 et 70 pc décidées en décembre 2013,  vont entrer en vigueur cette année pour ce qui concerne 800 médicaments parmi les plus consommés au Maroc.
Dans le cadre de la facilitation de la mise en œuvre du RAMED, il a été en outre décidé de doubler le budget des médicaments destinés aux hôpitaux publics en leur consacrant 2,4 milliards de Dirhams en 2013 contre 400 millions en 2012 et 675 millions en 2011.
Faits saillants également dans le secteur : la création et la mise en service de 30 unités des urgences médicales de proximité à travers le territoire national, le renforcement du parc du transport médical et des services spécialisés dans le traitement des brûlures, de pédiatrie et de psychiatrie. Des progrès ont été également enregistrés en matière de prise en charge des malades souffrant d’insuffisances rénales, de diabète et d’autres malades atteints de tension artérielle et autres, sans oublier la mise en place pour la première fois de structures de prise en charge des victimes de violence.
Dans l’objectif de réhabiliter l’école publique, le gouvernement affirme avoir  augmenté le nombre de bénéficiaires du programme Tayssir, qui prévoit d’octroyer  des aides financières aux enfants des familles démunies. Ce nombre a en effet grimpé de 88.000 en 2008-2009 à 757.000 élèves en 2012-13 (620 millions de dirhams). 825.000 élèves devront bénéficier de ce programme au titre de l’année scolaire 2013-2014 (soit 9 pc de plus).
Au cours de cette même période, il a été procédé au lancement du programme Massar qui vise à assurer en toute transparence le suivi de la performance des élèves, la généralisation de l’éducation à plus de 6,775 millions d’enfants, l’augmentation du budget de l’Etat réservé à ce secteur, et qui a atteint en 2014  48,397 MMDH (44,99 MMDH en 2013), l’amélioration et le renforcement de l’enseignement de la langue amazighe.
Dans l’objectif d’améliorer la qualité de l’enseignement supérieur et de remettre à niveau l’Université marocaine, le gouvernement a procédé à l’augmentation du budget alloué à ce secteur (8.92 MMDH en 2013), et à la revalorisation des bourses estudiantines, lesquelles sont restées inchangées depuis 1970. Le nombre de boursiers a atteint en 2012-2013, 215.507 étudiants.
Le rapport fait également état d’une progression de 20 pc des étudiants inscrits dans les établissements de l’enseignement post-baccalauréat, du renforcement du programme de bourses dédiées à la recherche scientifique, et de l’allocation de 300 MDH aux projets de recherche dans les secteurs prioritaires, en particulier l’aéronautique, la mécatronique, l’électronique, la santé, la biotechnologie, l’environnement et l’énergie.
Les programmes de la formation professionnelle bénéficient actuellement à 399.240 étudiants en 2013-14, contre 327.800 pendant l’année académique 2011-12. Le gouvernement s’est également attelé à renforcer les programmes d’alphabétisme.
Le rapport précise par ailleurs que le gouvernement a doublé la mise pour promouvoir le développement du monde rural et assurer le désenclavement des zones reculées. C’est ainsi que le budget dédié au monde rural a atteint 2 milliards de Dirhams, ce qui a permis l’approvisionnement en eau potable de ces régions à raison de 94 pc en 2013.
41 MDH ont été consacrés au programme d’électrification rurale globale.
Le document souligne en outre, que les actions du gouvernement ont permis de porter les réalisations de la 2ème phase du programme national des routes rurales (PNRR2) à fin septembre 2013 à 13.155 km mobilisant une enveloppe de 13 MMDH.
L’action gouvernementale dans le domaine social a porté aussi sur la lutte contre la pauvreté et la précarité, à travers  notamment la création en 2012 du Fonds de soutien à la cohésion sociale et auquel le gouvernement a alloué en 2013 3,5 MMDH (contre 2,5 MMDH en 2012), indique le rapport, faisant remarquer que la loi des Finances 2014 prévoit une série de mesures visant à garantir des recettes stables à ce fonds.
Le rapport rappelle en outre l’activation du Fonds de solidarité familiale en faveur des femmes divorcées en lui consacrant 160 MDH, le respect des engagements du dialogue social du 26 avril 2011, le lancement de la réforme des caisses de retraite, et la mise en place d’un fonds de compensation pour la perte de l’emploi.
Le document s’arrête de même sur l’amélioration du programme de résorption du chômage, dont le taux a malheureusement augmenté au niveau national passant de 8,9% en 2011 à 9,2%.
Il fait également état du renforcement et de la diversification de l’offre habitat à travers la signature de 693 conventions portant sur la création de 1,22 millions d’unités de logement social, et la signature de 58 conventions pour la construction de 34.000 unités de logement à bas coût.
Le gouvernement a, par ailleurs, élaboré une stratégie globale et intégrée portant sur les questions relatives à la femme et à la famille. Il a, dans ce cadre, renforcé son soutien, notamment aux projets de prise en charge des personnes âgées, de la femme et de l’enfant, aux établissements de protection sociale et à 49 centres d’écoute des femmes victimes de violence.
L’action de l’exécutif a accordé une importance particulière à la culture, la jeunesse et le sport, surtout par le renforcement du réseau des centres culturels, la création de 24 bibliothèques et points de lecture, la consécration de 40 MDH aux projets culturels et artistiques, l’appui aux fédérations sportives, et l’encadrement des écoles de sport, souligne le rapport.

Le rapport fait remarquer que le gouvernement s’est également attelé au renforcement des services offerts à la communauté marocaine établie à l’étranger, et à la mise en œuvre d’une nouvelle politique migratoire, saluée à l’intérieur et l’extérieur du pays et en particulier en Afrique.

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