La raffinerie marocaine dans le top 5 au niveau mondial

C’est une rencontre sucrée qui a démarré hier à Casablanca. La troisième session de la «Conférence Internationale du Sucre région MENA : une puissance en émergence » se déroule actuellement avec une présence de personnalités de renommée et des thématiques de grande importance.

Le PDG du Cosumar, Mohamed Fikrat, a expliqué lors de la conférence de presse organisée en marge de la cette conférence, qui connait une participation de plus de 500 professionnels, que l’ambition de cette 3e édition est de s’intéresser à la région MENA qui se présente comme une région prometteuse. Cette région est connue par la production du sucre (canne à sucre, betterave à sucre) notamment en Egypte et au Maroc. Mais cette production n’est pas généralisée sur toute la région, explique Fikrat.

Le choix de la région MENA est motivé aussi par la présence d’une raffinerie du sucre brut en Arabie Saoudite en partenariat avec la Cosumar, destinée à servir le marché avant la fin de l’année 2019. C’est avec fierté que le PDG de Cosumar a annoncé que la raffinerie sucrière marocaine fait partie du top 5 au niveau mondial, ce qui favorise davantage l’exportation du sucre et donc le développement de tout le secteur dans la région.

Dans son intervention, José Drive, président de l’organisation mondiale du sucre, a précisé que c’est une conférence très professionnelle avec un focus sur la région MENA. Pour lui, la tenue de cette conférence au Maroc s’explique naturellement puisque le pays est d’abord un membre de l’organisation mondiale du sucre producteur de canne à sucre et de betterave à sucre dont l’efficience n’est plus à prouver.

Pour Ahmed Ouayach, président de la COMADER (confédération marocaine du développement rural), cette édition succède à celle organisée l’année dernière à Marrakech avec un focus sur l’Afrique.  Le Maroc se trouve à l’intersection des deux régions, à savoir l’Afrique et la région MENA, poursuit-il avant de qualifier le Maroc de pivot de toute la région Mena et du continent africain en termes de raffinage du sucre.  Néanmoins, le secteur pâtît toujours de certaines contraintes, notamment au niveau de l’amont de la filière sucrière. L’aval quant à lui affiche une évolution à deux vitesses…..

Cinq thématiques sont programmées durant les deux jours (27 et 28 février) de la conférence internationale du sucre. Au programme, la présentation de quelques modèles de développement et  le raffinage. De même, la rencontre fera un focus sur les écosystèmes composant le secteur (agriculteurs, producteurs, intrants, industriel, prestataires, fournisseurs…..), la recherche développement et l’innovation et enfin un tour d’horizon sur le marché du sucre et ses perspectives de développement.

Cosumar: 5000 emplois permanents

Assurant l’approvisionnement régulier en sucre du marché marocain, avec une qualité répondant aux standards les plus exigeants, la filière sucrière marocaine occupe une place stratégique et un rôle moteur dans l’économie du pays. La société  génère 5.000 emplois permanents directs et indirects, garantit des revenus à 80.000 partenaires agriculteurs de betterave et canne à sucre et participe, en outre, à l’émergence de véritables pôles de développement régionaux, selon le communiqué.

Fairouz El Mouden

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