La sagesse du Sa Majesté a encore une fois, retenti de la manière la plus resplendissante, à l’occasion de la célébration de l’épopée de la Révolution du Roi et du Peuple. Des propos limpides et des messages percutants, tout au long de la prestation Royale du tour d’horizon majestueusement épluché, le Souverain met le ton sur l’actualité nationale, consacrée aux divers scrutins intégrés en un seul jour votatif.
Histoire de renouveler la volonté d’incruster l’option démocratique irréversible du pays et de fortifier la crédibilité et la transparence des Institutions représentatives bien au service de l’intérêt suprême de la Patrie et du Peuple. A coup sûr, une Nation, vieille de 12 siècles, en plus de son prolongement amazigh séculaire, qui s’était vaillamment révoltée contre le joug colonial, est en passe d’en faire autant pour la construction progressive d’un État fort, loyal, digne et prospère.
Abordant le volet inhérent à la diplomatie extérieure, le Monarque s’est longuement étendu sur les rapports mutuels aussi bien avec l’Espagne que la France. Après une période de crise due aux «égarements» de l’attitude ibérique, à l’égard de son voisin du Nord, le tact Royal remet les pendules à l’heure en souscrivant une nouvelle acception de réciprocité inédite, fondée sur la confiance et la concorde. Chose qui, au lendemain, fut relayée ipso facto, à bras-le-corps, par le chef de l’exécutif espagnol.
Pareillement, avec des intentions amicales de haute intensité, le Roi n’a pas manqué de mettre le cap sur l’autre allié de tradition qu’est l’Hexagone pour faire l’éloge des relations privilégiées qui unissent les deux entités. Tout en priorisant ces liens de coopération axés sur le respect et l’estime, l’Auguste Orateur met en garde l’esprit triste de nostalgie des ères surannées car les choses ont bien changé, le Maroc aussi.
Sur la même inflexion claire, ferme et réaliste le Souverain n’a pas omis non plus, de mettre au ban les détracteurs, parmi les pays et les organismes, qui n’arrêtent pas de s’en prendre au nôtre dans une conduite grincheuse et revancharde à son encontre, au vu des avancées notoires qu’il ne cesse de cumuler, à plus d’un titre. A toutes ces animosités, il rétorque aux auteurs que le Maroc poursuit, sans relâche ni répit, son parcours vers les choix qui sont siens, en constantes sérénité et stabilité.
La Révolution de l’indépendance qui a libéré la Nation de la servitude inspire à la réitération volontariste d’autres formes de Révolutions pour assurer la pérennité de la souveraineté nationale et s’atteler aux combats du développement, de la justice sociale et du progrès.
Comme quoi la Révolution du 20 août 1953, n’a jamais été une halte historique statufiée, mais surtout la continuité durable unifiée de Roi visionnaire et de Peuple débonnaire, pour une Cause commune.
