La semaine en bref

Chiffre

800

C’est le nombre d’entreprises, filiales de groupes française ou de sociétés à capitaux français, qui opèrent au Maroc. Le chiffre est somme toute assez surprenant, dans la mesure où l’on aurait pu s’attendre à un nombre plus important vu la multiplication de séminaires et forums entre les chefs d’entreprises français et marocains. À noter qu’aujourd’hui la principale préoccupation  des entreprises françaises est de savoir comment elles vont se développer, ensemble avec leurs homologues marocaines, dans le Royaume mais surtout sur le reste de l’Afrique. Les entreprises françaises étant en perte de vitesse en Afrique, celles-ci cherchent à revenir dans la course à travers le Maroc pour renforcer leur positionnement en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

 

Dixit

«CAFPI fait économiser entre 0.5% et 0.7% par rapport au taux proposé par la banque.

Autrement dit, pour un crédit immobilier entre 1 million et 1,2 million de dirhams, le client CAFPI économise entre 3 et 5 ans sur la durée, soit entre 2.000 et 3.000 dirhams sur sa mensualité, ou encore  200.000 à 250.000 dirhams sur le coût de son crédit. CAFPI est rémunéré par la banque en pourcentage du montant du crédit accordé, une rémunération qui n’est en aucun cas répercutée sur le client, car nous ramenons du volume et des dossiers de qualité à la banque. Côté client, la plupart d’entre eux entrent dans le cadre de conventions signées avec leur entreprise ou achétent auprès de promoteurs avec lesquels nous sommes conventionnés. Autrement, en dehors de toutes conventions de quelque sorte que ce soit, la rémunération de CAFPI, c’est du «successfees», soit jusqu’à 10% maximum de l’économie que l’on fait faire au client», Ghali Chraibi, Dirécteur Général de CAFPI Maroc.

Who’s who

Anas Raisuni, directeur général de Sener Maroc, spécialiste en ingénierie et en  technologie

C’est lui qui a initié la rencontre de travail  organisée par le Groupe sous le thème «Stratégie gazière : enjeux et perspectives», durant laquelle le ministère de l’énergie, des mines et du développement durable a présenté, en avant première, les grandes lignes directives du projet du «code gazier». Ce dernier portera sur les activités de distribution, de stockage, d’importation, d’exportation et de regazéification, de transport et de commercialisation de gaz naturel. Le coût global du projet est estimé à 4,6 milliards de dollars. Cette réunion a rassemblé des décideurs publics et privés du secteur gazier, dont des représentants de MASEN, EDF, Siemens, Akwa Group…. Avant d’être nommé directeur Général de Sener Maroc, Anas Raisuni occupait le poste de directeur business développement pour l’Afrique du nord et subsaharienne chez Abengoa dans le secteur des energies, eau et environnement, en Espagne puis au Maroc. Il est diplômé de l’Universidad Autónoma de Madrid en économie et finances.

S.D

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