La femme marocaine s’est parfaitement distinguée sur la scène sportive nationale en s’imposant comme un élément actif qui s’associe à l’homme pour assurer un équilibre sociétal dans tous les domaines.
Au niveau internationale, la femme marocaine continue de signer une présence très remarquée lors des compétitions internationales en s’engageant sur chaque discipline quelque soit le niveau de sa difficulté, parvenant même à occuper des rangs très avancés.
Plusieurs sportives ont ainsi démontré de par leurs talents qu’elles peuvent honorer les couleurs nationales toutes disciplines confondues, donnant ainsi l’exemple à d’autres compétences pour davantage d’ambition, de détermination et de confiance pour bien entrevoir l’avenir.
Le Maroc ne peut qu’être fière de ses sportives qui ont eu des parcours très honorables, marquant toujours leur présence dans les compétitions internationales et se hissant aux plus hautes marches du podium lors des manifestations arabes et africaines, à l’instar de Nawal El Moutawakel, première championne arabe médaillée aux Jeux Olympiques, première femme ministre des sports dans le monde arabe et première femme arabe et africaine à occuper le poste de vice-présidente du comité international olympique.
Tous les marocains se rappellent le 8 août 1984 quand elle a remporté la finale du 400m haies aux Jeux Olympiques devant 80.000 supporters qui s’attendaient à ce que la victoire revienne à l’Américaine Jordy Brown, grande favorite de l’épreuve en l’absence des athlètes de l’Europe de l’est grandes spécialistes de la discipline.
La championne marocaine s’est finalement imposée, battant au passage le record africain de la discipline (54sec 61/100e).
La cérémonie de remise de médailles fut pleine d’émotions après les larmes de la nouvelle championne olympique suite à l’intonation de l’hymne national marocain pour la première fois dans l’histoire des Jeux incitant ainsi les autres championnes marocaines dont Fatima Aouam et Hassania Drami (JO de Séoul 1988), Nezha Bidouane (médaillée de bronze olympique sur 400m), Hafida El Ouassef, Rahma Bahou, Lamia Belkacem, Mouna Benbderassoule, Mounia Bourkik en taekwondo, Sara El Bekri en natation, Nawal Slaoui et El Ghalia Sebti aux JO d’hiver (slalom), Bahia Mohtassine en tennis, Meriem Amnhar en gymnastique ainsi que d’autres sportives qui se sont distinguées dans des disciplines comme l’athlétisme, le volleyball, le handball ou encore le football.
De l’avis de tous, la femme marocaine s’est forgée une bonne image lors des rendez-vous sportifs en réalisant tous les objectifs escomptés et les acquis espérés, et a démontré avec brio sa capacité à poser les jalons de la renaissance sportive du Maroc.
Cette bonne dynamique a été palpable dans toutes les disciplines. A cet effet, la femme marocaine a été la première à disputer les grandes compétitions en prenant part aux JO de Munich 1972 pour la première fois dans l’histoire du sport arabe. Le Maroc avait été représenté par Fatima El Fakir, ancienne détentrice du record d’Afrique sur 400m haies et ancienne présidente de la zone A de la Confédération africaine d’athlétisme et Malika Hadki. Ces deux sportives ont écrit de belles pages dans l’histoire de la participation marocaine aux JO.
Ces exploits confirment que la femme marocaine dispose d’énormément de talents grâce à sa détermination et sa confiance à franchir les obstacles et démontrer que la gente féminine peut à son tour égaler les exploits réalisés par les hommes.
Les sportives marocaines ne laissent pas de place au désespoir, faisant montre de dynamisme et de vigueur afin de renforcer le rayonnement du Maroc sur la scène sportive à l’international, aussi bien dans les sports collectifs qu’individuels.
Farid Benmesbah