La stabilité, mère des combats !

«La santé est une couronne sur la tête des personnes saines, non observée que par les personnes malades !», dit la maxime arabe. Cette citation très courante peut également convenir pour la stabilité qui n’est constatée que par les pays en crise de perturbation interne. De plus en plus, cette réalité se confirme, notamment au sein de nombre de régions en réelle guéguerre qui transperce la vie quotidienne des citoyens, un peu partout dans le monde, en particulier dans plusieurs nations avoisinantes.

A la différence de cette situation chaotique, le Maroc fait exception puisqu’il évolue dans le calme, en dépit des complots dont il fait objet, au cours du processus de parachèvement de son intégrité territoriale et de combat constant pour le développement multiforme, dans la stabilité pérenne. Ce constat est d’autant plus tangible qu’il ne cesse d’attiser des tensions de rage chez les ennemis, mais, à chaque fois, toutes ces tentatives de déstabilisation sont vouées à l’échec, face à cette symbiose qui solidifie toutes composantes de la Nation, autour des idéaux séculaires.

En fait, le parcours des deux acteurs politiques principaux, en l’occurrence la Monarchie et le mouvement national, s’est caractérisé par deux périodes distinctes dont la première était empreinte de friction, alors que la seconde est éprise du concept du consensus, selon un long itinéraire démocratique. La légitimité religieuse, historique, politique de l’Institution Royale et la légitimité populaire, militante des forces démocratiques, ne peuvent qu’assurer un côtoiement, en tant qu’influents incontournables.

Fort imbu de son rôle à jouer dans cette impulsion historique, le PPS a toujours joué un rôle pédagogique dans ce sillage et contribué foncièrement à la stabilisation du Maroc d’aujourd’hui, marqué essentiellement par la concorde, les réformes et le combat au niveau de l’intégrité territoriale, de la violence et du terrorisme, des libertés et droits humains, de la régionalisation avancée, de l’approche du genre, du code de la famille, de l’instance de l’équité et de la réconciliation, de la promotion des secteurs de production…

Toutes ces réalisations qui sont le fruit d’efforts considérables et de sacrifices énormes ne comblent pas, bien évidemment, toutes les attentes, car nombre de dysfonctionnements présentent toujours des entraves, notamment la corruption, les disparités sociales et spatiales, l’éclipse des couches moyennes… De surcroit, la dialectique de la fidélité et du renouveau, les acquis de l’alternance et la participation des partis démocratiques à la gestion des affaires publics, le développement de la cause nationale, les réalisations en matière de l’édification institutionnelle et démocratique…, sont autant de prouesses qui renforcent cette stabilité fondatrice.

Pour approfondir toutes ces performances, le PPS prône un nouveau contrat national avec les partenaires potentiels pour le parachèvement de l’intégrité nationale, l’élargissement du processus du développement et l’approfondissement de l’édifice démocratique, nécessitant la valorisation de l’acte politique et l’instauration d’un modèle marocain édifiant et fécond.

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