Saoudi El Amalki
Depuis déjà des lustres, notre pays glane une avalanche de réactions favorables à l’intégrité territoriale de la Nation. Ces temps-ci, l’attitude à l’égard de la marocanité du Sahara et surtout de l’initiative d’autonomie dans ses provinces récupérées, s’intensifie de plus belle. Il faut bien dire que, depuis la reconnaissance solennelle de la première puissance mondiale à cet effet, le processus s’accentue au grand galop vers le parachèvement définitif de ce conflit artificiel. En revanche, les ennemis de la cause nationale, en particulier la junte algérienne et son guignol séparatiste, mordent de la poussière et boivent de la salive, eu égard leurs déboires face à la dissipation de leurs chimères illusoires. Tant aux instances onusiennes dont la quasi-totalité des membres qu’aux communautés internationales dont les affabulation salgéroises se discréditent au fil du temps, la justesse de la thèse nationale est irrésistible. Aujourd’hui, l’Union Africaine se prépare plus que jamais,à expulser l’« intrus »fantoche de son institution dont l’incorporation fut l’œuvre de machination commanditée par la soldatesque algérienne et ses consorts, tout en profitant de la « niaiserie » de notre diplomatie de naguère.Ce n’est plus le cas, puis qu’elle s’est nettement ressaisie face aux assauts nauséeux des caporaux, avec un ambassadeur permanent si alerte et percutant, veillant au grain contre les canulars qui se trament au Conseil de Sécurité. A travers cette dynamique diplomatique, mise en branle par la Circonspection du Souverain, le Maroc cumule les prouesses et inflige les revers aux détracteurs renégats et récalcitrants. C’est ainsi qu’une ribambelle de corps consulaires se hâte à ouvrir leurs représentations sur les terres des deux villes phares du Sahara marocain.Ceci étant, ces contrées du sud sont soumises à une réelle révolution urbanistique et s’érigent en de véritables destinations porteuses en termes de flux économiques et d’afflux touristiques dont la notoriété rivalise avec les métropoles les plus huppées au monde. C’est autant dire que le fait d’insuffler cette impulsion moderniste dans des espaces longtemps moisis sous le joug colonial est à même de justifier leur appartenance à la mère-patrie et l’attachement ardent de celle-ci à sa progéniture.Et quand le Roi disait avec une telle fermeté que «le Maroc est dans son Sahara et que le Sahara est dans le Maroc », c’est en clair, la destinée de cette équation n’admet pas de concession ni de dérobade encore moins de renoncement. Quasiment toutes les nations de la planète s’en sont rendu compte et se sont prononcées en faveur de cette vérité historique et contemporaine absolue, hormis les quelques factieux aveuglés par les envies expansionnistes ou encore des nostalgiques embobinés par les fantasmes du slogan de « libération nationale ».