Le bout de tunnel est encore loin!

L’impact de la pandémie sur l’entreprenariat n’est plus un arcane. Selon des avances formulées par des experts en la matière, il est estimé à plus de 400 milliards de dirhams, en cette année de crise critique. Le tribut à régler est d’autant plus salé qu’il met l’économie dans de mauvais draps dans les tentatives escomptées de redressement à venir.

L’expectative s’installe dans les milieux des affaires à mesure que les pertes s’en sont intensifiées. La machine entrepreneuriale se met horriblement à toussoter, à renâcler et à se désarçonner, au fil du temps, sans avoir à emprunter de véritables mesures de relance, mises sur orbite par un exécutif visiblement décontenancé.

Dans cette tourmente en pic, l’écosystème du secteur du tourisme semble accuser cruellement le coup, eu égard le flop drastique qu’écopent les structures d’accueil en matière de fractures des flux étrangers, en parallèle des activités afférentes, comme les restaurants à vocation touristique, les boîtes de location de voiture, les agences de voyage et le service des guides.

Cela fait quasiment un peu moins d’une année d’arrêt total que ce domaine n’ait refait surface, générant une réelle asphyxie aussi bien en direction des opérateurs que de leurs divers personnels. Cette paralysie dictée, parfois exagérément par le souci sécuritaire du gouvernement fort déboussolé, amène illico une anémie  accrue en perte de postes de travail et de devises.

En fait, d’autres entreprises endurent aussi le calvaire de l’ankylose dramatique : la pénurie des livraisons du fait de la coupure nette de l’approvisionnement en produits et objets de  fournisseurs, l’inertie des liquidités de mise en fonction de la vie entrepreneuriale au quotidien. C’est ainsi que les régions connues pour telle ou telle activité économiques, se voient affectée en termes d’entreprises qui, habituellement relèvent le rythme de variété de la production respective.

L’Etat se devrait en principe, coordonner et appuyer l’effort déployé par les institutions régionales, en parfaite synchronie avec les promoteurs de l’entrepreneuriat, tout en fédérant l’énergie et unifiant les modes de relance. La crise de santé est encore dans nos murs, même si le vaccin est attendu en perspective, car la crise d’économie n’est pas résolue en vaccin, mais en méthodologie.

Seulement, on ne pourrait pas s’attendre à un miracle de la part de la gestion entreprise par les décideurs à présent qui donnent la preuve demeure incapacité inouïe de s’y prendre, de par ses calculs réducteurs et ses chamailles intestines  qui n’en finissent jamais.

Cependant, les assises de l’Etat sont là pour colmater les brèches et venir à bout des affres des deux crises, celles de la santé et de l’économie. L’Etat Public de la Nation, par tradition séculaire, a toujours su vaincre les écueils les plus insurmontables, en cas de crise politique. Aussi, la résilience et l’abnégation du Peuple marocain a eu, en permanence, l’audace de relever les défis les plus coriaces!                          

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